« L’USFAS n’a jamais signé une quelconque pétition. Notre statut de militaire nous interdit de nous opposer à l’Etat. L’USFAS ne peut et ne participera jamais à une action de déstabilisation du football national. Nous sommes d’accord à 100% avec l’Etat». Ces propos du directeur de la direction des sports militaires, le Colonel-major Brahima Diabaté, sont sans équivoque et prouvent le contraire de ce que chantent, depuis plusieurs semaines, certains présidents de clubs, à savoir que l’USFAS est contre la dissolution de l’ancien Comité directeur de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT).
Pour le premier responsable de la direction des sports militaires, la position de l’USFAS est très claire et ne saurait souffrir de contestation : «Pour nous, le Comité directeur de la FEMAFOOT a cessé d’exister, dès l’annonce de sa dissolution par le gouvernement. Personnellement, j’ai démissionné de la FEMAFOOT, dès la dissolution du Comité directeur et ma décision a été approuvée par mes chefs hiérarchiques. Je le répète, l’USFAS soutient à 100% la décision du gouvernement, nous n’avons signé aucune pétition et on n’en signera pas», martèlera le colonel-major Brahima Diabaté.
Le directeur de la direction des sports militaires ajoutera que l’USFAS est en contact permanent avec le Comité provisoire de normalisation (CONOR) mis en place par le ministre des Sports, notamment, son président, Sidy Diallo. «… j’ai parlé avec Sidy Diallo. Il m’a informé qu’un huissier allait déposer un courrier à la direction des sports militaires contre décharge. Mais je lui ai dit de m’envoyer la correspondance par voie administrative, parce que l’USFAS est avec le CONOR. Nous n’avons pas besoin d’huissier pour ça», a confié le colonel-major Brahima Diabaté. Le patron de la direction des sports militaires conclura : «Je mets quiconque au défi de prouver que l’USFAS a signé une pétition. Nous sommes avec l’Etat et nous respecterons toutes les décisions prises par les autorités».
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7ème SESSION DU COMITE INTERMINISTERIEL
Le Comité interministériel de suivi des réformes du climat des affaires a tenu sa 7ème session, le jeudi 30 mars 2017 à la primature, sous la présidence du Premier ministre Modibo Keïta. Plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de la Promotion de l’Investissement et du Secteur privé, Konimba Sidibé (porteur des dossiers du jour), étaient présents à cette rencontre. A l’ordre du jour de la réunion était inscrite l’approbation des comptes rendus de la 6ème session du comité interministériel tenue le jeudi 28 avril 2016 et de la 14ème session du comité mixte de suivi des réformes du climat des affaires État/secteur privé, tenue le 18 novembre 2016. Cette séance d’évaluation et de suivi des mesures et propositions de ces deux organes a aussi planché sur l’état d’exécution des recommandations de la 14ème session du comité mixte.
Au nombre de quatre, ces recommandations portent sur la relecture des textes qui régissent l’Agence pour la promotion des investissements au Mali (API Mali) ; l’opérationnalisation des commissions prévues au Livre de procédures fiscales pour la gestion du contentieux fiscal ; la mise en place d’un comité technique restreint composé des ministères des Affaires étrangères, de la Promotion de l’Investissement et du Secteur privé, de la direction générale de la police nationale, de la police des frontières pour traiter de la question des visas d’entrée au Mali au bénéfice des investisseurs ; la création de conditions pour la formalisation des entreprises évoluant dans l’informel.
Ce dernier point semble plus que capital pour booster le financement de l’économie nationale, accroitre le Produit intérieur brut (PIB) et créer des emplois massifs pour les jeunes. Car 80% des entreprises maliennes évoluent dans le secteur informel. Ce qui constitue l’une des difficultés majeures qui freinent leur accès au financement. D’où l’urgence pour le gouvernement et les banques de trouver les mécanismes adaptés pour leur mutation de l’informel vers le secteur formel.
A ce sujet, «le comité est d’avis que toutes les dispositions doivent être prises pour faire en sorte que la majorité de nos entreprises évoluent plutôt dans le secteur formel», a indiqué le ministre porte-parole du gouvernement, Me Tall, à l’issue des travaux qui ont duré près de deux heures d’horloge. Pour atteindre cet objectif, des mesures d’accompagnement doivent être prises. Selon lui, il a été instruit, pour ce faire, au ministre en charge du secteur privé et son collègue de l’économie et des finances de continuer les discussions pour proposer les meilleures solutions qui faciliteront la formalisation de ces entreprises.
Dans le cadre de l’émission «Instant Thé », les 3 premiers grins récompensés à hauteur de 23 millions de F CFA
L’Ecole ECOVIE a servi de cadre le vendredi dernier à la finale de l’émission «Instant Thé». Après plus de deux mois d’intenses travaux sur leur projet, à travers des primes, c’était l’heure de la Grande finale pour les 8 grins en compétitions et cela dans une ambiance festive. Après la délibération des membres du jury et le résultat du vote du public, c’est le GRIN IMPACT avec un projet de Construction et de Réhabilitation des latrines de CS COM de Garantibougou qui arrive en tête avec une récompense de 8 millions 500 mille F CFA. Il est suivi par le grin GELEKÄ de M’Tomikorobougou, avec une récompense de 7 millions 500 mille de F CFA.
Les membres de ce grin ont un projet d’éducation et de Culture. Il s’agit de venir en aide scolaire aux élèves du primaire qui ont des difficultés à l’école. Leur programme prévoit aussi des cours privés à plus de 250 élèves dans cinq écoles fondamentales du quartier. Quant au troisième grin a avoir une récompense, c’est le GRIN DU FUTUR avec un projet de Construction d’un espace de vie polyvalent pour les jeunes en Formation, vie sociale et culturelle pour l’épanouissement des jeunes du quartier de Hamdallaye, avec l’apprentissage des métiers comme la teinture, la couture, la coiffure et la valorisation des produits agricoles. Pour leur permettre de réaliser ce projet, ils bénéficieront d’une récompense de 7 millions de F CFA.
Il importe de souligner que les autres grins en compétition étaient Les ACTIFS avec leur projet d’assainissement et recyclage des déchets, ZORO CLAN avec leur initiative d’éducation, de cours de soutien aux enfants. Il y a avait aussi les grins SEGOU PAW avec eau assainissement et hygiène, AUTHENTIC CLUB, avec un projet de recyclage des déchets plastiques et le grin BENKADI pour l’adduction d’eau et la création de Forages au secteur II de Sébénikoro.
Ont pris part à cette grande finale, SEM Jolke Oppewal, Ambassadeur des Pays-Bas au Mali, Pierre GRAVEL, Coordinateur du Programme GLR du Consortium SNV-ICCO-OXFAM, M. Mohamed Salia Touré, Président du CNJ. On notait aussi la présence de M. Thierno Ba, de la société Fofy industries, de Amina Sylla de la BCI Mali et de Madame Assiatou Diye Traoré, du Cabinet du président Dioncounda Traoré. Retenons enfin que, lancée en septembre 2016, l’émission de téléréalité «Instant thé» ambitionne de faire des populations les principales actrices du développement à travers la dynamique de sa jeunesse symbolisée par le grin. Et cela par une effective prise de conscience citoyenne en vue d’un changement positif. Elle met en compétition des grins autour des projets de développement, dont au final, les trois meilleurs seront financés, comme cela a été le cas ici avec les grins IMPACT, GELEKÄ et FUTUR.
2ème session de l’assemblée consulaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali
Pour sa mandature 2015-2020, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) a tenu le mardi 28 mars 2017 au Parc des Expositions de Bamako la 2ème session ordinaire de son assemblée consulaire. Présidée par le ministre du Commerce, M. Abdel Karim Konaté, l’ouverture des travaux de cette session s’est déroulée en présence de 3 autres membres du Gouvernement. Il s’agit de Madame Traoré Seynabou Diop, ministre en charge des Transports, de M. Konimba Sidibé, ministre de la Promotion de l’investissement et du Secteur Privé et de M. Mohamed Aly Ag Ibrahim en charge du Développement industriel. On notait aussi la présence de M. Youssouf Bathily, président de la CCIM, des autres membres de la Chambre, des représentants des délégations régionales, des élus consulaires et d’autres personnalités.
Dans son mot introductif à cette session et après avoir noté les différentes réalisations du bureau durant l’exercice 2016 et les perspectives pour 2017, le Président de la CCIM a demandé l’appui financier du ministère du Commerce pour la réussite de la prochaine édition de la FEBAK, prévue en fin d’année 2017. Pour un bon cadre de travail, le premier responsable des commerçants du Mali a sollicité le Président de la République pour la mise à la disposition de la CCIM de 5 hectares dans l’espace, appelé la bande de 140 sur la route de l’aéroport. Et cela pour en faire un marché moderne pouvant désenclaver la rive droite. A cela, il faut ajouter le champ hippique que les commerçants comptent en faire le plus grand marché du Mali.
Quant au ministre du Commerce, M. Abdel Karim Konaté et ses autres collègues du gouvernement, présents à cette rencontre, ils ont profité de l’occasion pour annoncer quelques mesures prises par les plus hautes autorités du pays. Il s’agit entre autres de l’adoption de la Loi sur la Partenariat Public-Privé, de la mise en œuvre du règlement N°14/2005/CM/UEMOA relatif à la surcharge et les actions en faveur du secteur industriel malien, qui peine à se développer, à cause d’un certain nombre de facteurs comme le manque et le coût élevé de l’électricité, la difficulté d’accès aux crédits bancaires. Il importe de retenir enfin que cette session a été mise à profit par le président de la CCIM qui a remis une dizaine de voiture 4X4 aux délégations régionales de la Chambre.