Depuis fin 2014, les Maliens sont confrontés à une crise sans précèdent de passeport. Conséquence : des voyages sont annulés ; des malades sont morts ; des missions sont bloquées ; le budget de l’Etat perd des milliards. Pendant ce temps, le trésor public est à l’agonie, faute d’argent.
Alors qu’un passeport coûte officiellement 50.000 FCFA, la surenchère a fait quadrupler le prix du précieux document.
Pis, même avec la corruption et le trafic d’influence, c’est la croix et la bannière pour mettre la main sur un passeport.
Du coup, l’opinion nationale s’interroge sur le mutisme et l’inaction des ministères de la sécurité et des finances.
Le Mali qui a un besoin immense de ressources financières peut-il s’offrir le luxe d’un tel manque à gagner ?
Le nouveau ministre de l’Economie et des Finances, Mamadou Igor Diarra, est fortement interpellé.
source : L Aube
