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Crise actuelle au Mali : le ministre des transports interpelé

Quand le prix des transports augmente, c’est toute une chaine qui la ressente, précisément les populations. Ainsi, le nouveau système de péage et d’autres systèmes mis en place par les autorités transitoires vont faire souffrir les populations maliennes.

 

C’est ce qui ressort d’une conférence de presse préliminaire à une grève que vont observer du 23 au 25 mars 2021 le groupement de syndicats des transporteurs et conducteurs routiers du Mali (GSTCRM), le collectif national des acteurs des marchés du Mali (CNAM-Mali), l’association nationale des transporteurs de bétail du Mali (ANATRABEVIM), l’association libre des consommateurs malien (ALCOM) et d’autres syndicats.

Cette conférence a eu lieu le jeudi 18 mars 2021 au siège du CNAM-Mali au nouveau marché. Ces acteurs syndicaux avaient observé un arrêt de travail réussit le 17 février 2021 pour réclamer leurs droits.

« Nos revendications sont entre autres, l’annulation du nouveau système de péage ; l’annulation du pesage des bennes chargées de sable, graviers, de banco et des marchandises locales sur le pont-bascule ; le maintien de la validité des permis de conduire à cinq ans ; la réduction du cout de la vignette et la cessation des tracasseries par les policiers, gendarmes, douanes et eaux et forêt», a précisé Harouna Konaté, président du GSTCRM.

Et d’ajouter que ces mesures vont fortement jouer sur les populations maliennes. Quand les prix augmente chez les transporteurs, les prix des marchandises et autres vont logiquement augmenter, ce qui va considérablement jouer sur les populations qui ne font que subir les actions de l’actuel ministre des transports, a-t-il indiqué. Et d’appelé le président de la transition à limoger ce ministre qui peut lui couter très chère.

À l’en croire, lors d’une rencontre d’une heure avec ce ministre, ce dernier leur a fait savoir qu’il ne va pas prendre en compte leurs revendication et a claqué la porte avant la fin du temps prévue. Le président du CNAM-Mali, Abdoulaye Cissé a rappelé leurs revendications qui sont notamment l’attribution à chaque marché un titre foncier ; l’annulation des contrats de bail.

Le président de l’Alcom, Abdoulaye Ballo, a rejoint le syndicat des transports, en demandant la flambée des prix des denrées alimentaires, leurs baisses et leurs homologations.

Le président de l’ANATRABEVIM, Gaoussou Traoré, demande une amélioration de la qualité d’hygiène dans les abattoirs et une amélioration de la qualité du plateau technique en terme d’équipement ; la formation en technique de découpage et en gestion entrepreneuriale, entre autres.

Sabeleh Dembélé

Source : Echos Medias

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