Le mercredi 16 aout 2023, dans le but de trouver une solution à la crise qui secoue l’ASSEP-Mali, à la demande de l’UNAJOM et de l’APPEL-Mali le camp dirigé par Ousmane Daou a été reçu par les Président de ces deux faitières au siège de l’UNAJOM. L’objectif affiché était d’écouter Ousmane Daou et son équipe et échanger sur le motif de la visite. Et à la lumière du communiqué conjoint de l’UNAJOM et de l’APPEL-MALI publié après cette rencontre, l’on remarque qu’Ousmane Daou peut à tout moment mettre fin à cette crise en s’alignant derrière le bureau élu 29 juillet 2023 par les mandants de l’ASSEP-Mali et dont Boubacar Yalcoué en est le président.
Dans ce communiqué conjoint de l’UNAJOM et de l’APPEL-Mali, il apparait que le président de l’UNAJOM en l’occurrence Fakara Fainké a indiqué la voie la plus idéale à Ousmane Daou et son groupe pour mettre fin à cette situation de bicéphalisme au sein de l’ASSEP-Mali. « Si vous le décidez aujourd’hui, vous pouvez mettre fin à cette crise. Je vous demande humblement de regagner les rangs de la légitimité. Abandonnez le combat et rejoignez le pour le bonheur de la presse écrite », a-t-il dit. Toute évidence qui laisse entrevoir que le bureau de l’ASSEP dirigé Boubacar Yalcoué est légitime et représente la presse écrite dans son ensemble. Une position approuvée aussi par d’autres organisations faitières de la presse, notamment la mère des faitières de ce secteur, la Maison de la Presse et aussi par le Directeur de l’Ecole Supérieure du Journalisme et des Sciences de la Communication (ESJSC), Abdoul Wahidou Maiga.
Encore une fois, à la lumière du communiqué de l’UNAJOM et de l’APPEL-Mali, il ressort qu’en réaction aux propos du président de l’UNAJOM, Ousmane Dao a rejeté la demande en disant qu’il ne cèdera pas et que seule une décision de justice pourra les faire partir. Ce qui veut dire que le Directeur de publication de ‘’Midi-Infos’’ et les siens n’ont pas jusqu’à présent digéré leur déchéance par la majorité des Directeurs de publication, lors de l’Assemblée Générale du 14 janvier. Et qu’ils veulent défrayer la chronique judiciaire avec cette situation. Pour quelles fins ?
Ce qui ne fait aujourd’hui l’ombre d’aucun doute aujourd’hui, relève du fait que le bureau ASSEP légitime et légal de Boubacar Yalcoué est approuvé majoritairement par tous les directeurs de publication de la presse privée, dignes de ce nom, de même que les grandes organisations des faitières de la presse du Mali. Ce choix se justifie par la qualité des profils qui composent ce bureau, au-delà même de sa légitimité légale.
Il faut rappeler qu’Ousmane Dao et certains membres de son bureau occupent toujours les locaux de l’ASSEP-Mali dans l’ACI 2000. C’est dans ce contexte que le bureau dirigé par Boubacar Yalcoué a introduit une plainte en référée contre eux pour occupation illicite des locaux de l’association. Cette situation sera tranchée en principe ce matin par le Tribunal de Grande Instance de la Commune IV.
Après son refus devant la HAC, les responsables d’autres faitières, il reste à savoir si le bureau déchu de Ousmane Dao adoptera la même attitude à l’encontre d’une décision de justice.
A.Tounkara
Le Sursaut