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Criminalité environnementale : Les pertes estimées à 153 milliards de dollars

A la faveur du lancement de la quinzaine de l’environnement à Kayes, la semaine dernière, Boubou Dramane Camara, coordinateur des partenaires techniques et financiers du groupe thématique « Environnement et changement climatique » a fait une révélation de taille sur les flux financiers de la criminalité environnementale organisée. Dans son exposé, il a fait savoir que selon l’ONG WWF, les produits du braconnage représentent le quatrième trafic illégal dans le monde après le commerce prohibé des stupéfiants, la traite des êtres humains et la vente des produits contrefaits.

foret ville capital bamako changement climatique plantation herbe fleuve nigerA ses dires, les  flux financiers  de la criminalité environnementale organisée sont estimés à 213 millions de dollars par an  et représentent des pertes économiques pour les pays évaluées entre 48 et 153 milliards de dollars chaque année, soit presque l’équivalent de l’Aide publique au développement  qui représente 153 milliards.

A l’en croire, cette situation est dramatique dans les pays sujets à des conflits ou post-conflits non encore stabilisés, où les échanges commerciaux non conventionnels d’espèces sauvage constituent une véritable menace pour la paix et la sécurité. « Le Mali n’est pas épargné. Sur une population estimée en juin 2015 entre 250 et 300, plus de  80 éléphants du Gourma ont été tués et dont les défenses ont été volées et vendues», a-t-il fait remarquer.

KAYES/INFRASTRUCTURES SPORTIVES : Le stade Abdoulaye Makoro Sissoko  dans un état de délabrement total

A quoi sert donc de construire des aires de jeu si l’on ne peut en prendre soin. Pour l’organisation de la CAN 2002 dans notre pays, le gouvernement d’alors avait construit des stades dans toutes les régions de notre pays. Hélas ! Certains ne sont que l’ombre d’eux-mêmes et c’est le cas du stade Abdoulaye Sissoko de Kayes.

Il est dans un état de délabrement très avancé. Car ce joyau sportif est aujourd’hui un véritable dépotoir, sans oublier que les toilettes et la pelouse sont quasi inexistantes. A cela s’ajoute le manque d’eau. Selon des sources proches de la direction du stade, cela fait plus de  six mois que l’administration ne dispose pas de crédit de fonctionnement.

Et pour tenir le coup, le directeur passe souvent par certaines commerçants de la ville pour payer le salaire des ouvriers qui, pour certains, sont à cinq mois sans salaire. Les vestiaires et autres salles de conférences donnent l’image d’une porcherie : absence de lumière, la plupart des climatiseurs ne fonctionne pas, etc. Quel gâchis !

RAPPORT  DU SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU SUR LE MALI : Inquiétante question humanitaire

La criminalité et la présence de groupes extrémistes et terroristes violents continuent de porter gravement obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire dans le centre et le nord du Mali. Onze atteintes à la sécurité touchant des acteurs humanitaires ont été signalées, contre quatre au cours de la période précédente, dont trois visaient spécifiquement les acteurs humanitaires.

La dégradation continue de la situation en matière de sécurité dans certaines parties de la région de Mopti et les menaces visant les autorités locales, les éducateurs et les élèves dans les cercles de Djenné, Douentza, Mopti, Ténenkou et Youwarou ont entraîné la fermeture de 25% des écoles dans ces zones. Dans la région de Ségou, 22 écoles primaires et secondaires du premier cycle ont été fermées.

CIRCULATION ET OCCUPATION URBAINE A BAMAKO : A quand la répression ?

Il se passe des choses très désagréables dans la capitale malienne. On se plaint des eaux usées et le contenu des fosses septiques déversés à longueur de journées dans les rues et ruelles, faute d’ouvrages d’évacuation. De l’absence donc d’un plan directeur d’urbanisation et d’assainissement.

Ce n’est pas tout, on se plaint aussi des animaux en divagation, un peu partout. On n’oublie pas surtout l’occupation anarchique de l’espace public ou de ce qui en reste par les gros et petits commerçants, par des propriétaires de maisons qui occupent la devanture quand celles-ci font face à une grande rue.

Mais, plus grave est que ces routes bitumées occupées ou envahies par des commerçants ambulants. Quand est-ce que ces pratiques seront sanctionnées par les autorités?

Source: Le Prétoire

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