Une équipe d’enquêteurs français est arrivée dans la capitale burkinabé pour vérifier les circonstances du départ du vol AH5017 d’Air Algérie qui s’est crashé le 24 juillet dernier au nord du Mali. Pour cette équipe très expérimentée et qui a dejà dirigé plusieurs enquêtes sur des crashs d’avions à travers le monde, il s’agira de vérifier et d’analyser toutes les données liées au départ du vol AH5017 d’Air Algérie, afin de déterminer les causes du crash et expliquer aussi ce qui a conduit à cet accident qui a coûté la vie à 116 personnes.
Selon le capitaine Philipes Molet, commandant de la division de lutte contre les atteintes à la sûreté et à la sécurité aérienne française, l’équipe d’enquêteurs s’intéressera à tout ce qui est en rapport avec le départ de l’avion. Que ce soit le contrôle aérien ou le chargement de l’avion. Les enquêteurs, à leur arrivée, ont demandé à rencontrer les pilotes burkinabés, car ceux-ci ont l’expérience de la manière dont on vole dans cet espace. Le capitaine Moler n’exclut pas le Front Inter-Tropical (Fit), car celui-ci a souvent été à la base de plusieurs crashs d’avion à travers le monde.
En effet, dans le cas de l’accident en question, le Front Inter-Tropical (Fit) peut être un élement contributif compte tenu du fait que l’avion a été obligé de se dérouter plusieurs fois avant de se crasher. Les enquêteurs disent disposer déjà de certaines données, mais pour les parents des victimes, le plus importants ce sont les causes réelles de l’accident.
Maître Halodou Ouédrago, président de l’Association des familles des victimes du vol d’Air Algérie, déclare qu’ils (les parents des victimes) sont en possession de ertaines informations, mais qu’il est mieux de s’armer de patience et d’attendre, dans la mesure où les enquêteurs n’ont pas tiré la conclusion de leurs travaux en déterminant les causes de l’accident. Pour rassurer les familles des victimes, les enquêteurs affirment qu’ils gardent toujours l’espoir de récupérer les enregistrements des deux boites noires de l’avion.
Rassemblés par Mamadou GABA
SOURCE: Soir de Bamako