Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé mardi, le décaissement de 2 millions de dollars sous forme d’aide d’urgence en faveur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Cette enveloppe vise à aider l’ OMS dans sa capacité à soutenir les pays africains à maîtriser la pandémie du COVID-19 et à en atténuer les effets.
Le don de la BAD permettra à l’OMS, de donner les moyens aux pays membres régionaux de prévenir, détecter rapidement, analyser, maîtriser et traiter les cas de COVID-19.
Le Bureau de l’OMS pour la région Afrique utilisera ces fonds pour renforcer également les systèmes de surveillance, approvisionnera et distribuera des trousses de tests et des réactifs de laboratoire, et apportera son soutien aux mécanismes de coordination aux niveaux national et régional.
Ce don “permettra aux pays membres régionaux de mettre en place des mesures de confinement solides dans les 48 heures à compter de la confirmation de cas individuels de COVID-19, et également de soutenir le Bureau de la région Afrique de l’OMS dans la diffusion d’informations et la sensibilisation des communautés”, a déclaré le représentant du Département du capital humain, de la jeunesse et du développement des compétences de la Banque.
Ce don est une contribution au Plan de préparation et d’intervention de l’OMS de 50 millions de dollars, appuyé également par d’autres partenaires, y compris le Système des Nations Unies.
On estime que l’Afrique aura besoin de plusieurs milliards de dollars pour amortir l’impact de la maladie, alors que beaucoup de pays s’efforcent désespérément de contenir la maladie par des mesures d’urgence, notamment en imposant un isolationnisme commercial.
Le Groupe de la Banque devrait dévoiler un programme d’aide financière qui permettra aux gouvernements et aux entreprises d’adopter des mesures souples destinées à réduire les effets de cette pandémie sur les plans économique et social.
Jeudi dernier, la Banque a levé un montant exceptionnel de 3 milliards de dollars par le biais d’un emprunt obligataire social de trois ans qui devra aider à atténuer les effets économiques et sociaux de la pandémie.