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Couvre-feu à Gao: la mutinerie de la jeunesse

Le Gouverneur de Gao, le général de brigade TRAORE, face à un regain d’insécurité dans sa circonscription, avec des assassinats ciblés, a instauré un couvre-feu de 21h à 5h du matin pour 15 jours, à partir du lundi 15 février sur toute l’étendue de la région. En plus du couvre-feu, les autorités régionales annoncent l’interdiction formelle de la circulation des «véhicules non immatriculés, entre les villes, villages, hameaux et campements dans toute la Région de Gao ». Mais, selon des Gaois, malgré le couvre-feu, des sybarites passent la nuit à bambocher.

Défiance pour défiance, des factieux ont organisé ce dimanche 21 février, une grande manif, au rond-point du château, contre le couvre-feu ou plutôt contre sa mauvaise application. Parce que, selon les clabaudages, il y a des noceurs qui n’entendent pas du tout fondre dans la nuit du couvre-feu les festivités de leur mariage.
Pourtant, à l’appel de la Fédération des organisations de résistance civile de Gao (FORCE-G), la population de Gao est sortie massivement, le mercredi 27 janvier 2021, pour interpeller l’État de s’assumer pour la sécurité des personnes et de leurs biens. Dans le Manifeste remis au gouverneur, il y a ‘’les contrôles minutieux et les fouilles des véhicules à l’entrée des postes; la sécurisation des axes routiers et des agglomérations. C’est donnant suite à cette revendication légitime que le gouverneur a décrété son état d’urgence régional sous la forme d’un couvre-feu d’une quinzaine reconductible.
En somme, les Gaois veulent la sécurité, mais sans restriction aucune de leur liberté sacrée de festoyer.

Source : INFO-MATIN

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