«La régulation de la communication et des médias en période électorale au Mali : cadre législative, règlementaire et technique »; « Les systèmes électoraux et modes de scrutin, cas du Mali »; « Médias, élections et sécurité des journalistes; l’organisme de gestion des élections au Mali ; «Médias, fraude électorale, source de conflits et place de l’éducation de l’électorat»; tels étaient, entre autres, les modules d’une formation de trois jours ( du 7 au 9), dans un Hôtel de la place, initiée en faveur des journalistes, par la Haute autorité de la Communication (HAC), en collaboration avec la MINUSMA , l’Institute For Democraty and électoral assistance (IDEA) et le Centre malien pour le dialogue interpartis et la démocratie (CMDID).

Cette formation vise, selon les initiateurs, à renforcer les capacités des journalistes afin de prévenir et d’apaiser des tensions socio-politiques en période pré-pendant et post-électorale. Durant les trois (3) jours, les experts et les journalistes partagent des expériences sur les thèmes cités.
A l’ouverture des travaux, Seydou CISSOUMA de la HAC a indiqué qu’en qualité d’institution de veille, d’alerte, de consultation, de recherche, de contrôle et de sanction, assainit, la Haute autorité de la communication règle les médias dans une parfaite synergie parfaite avec les acteurs, notamment les professionnels de médias et de la communication.
Il a souligné que cette formation serait intéressante pour ses cadets à prévenir les tensions socio-politiques en période pré-électorale et électorale.
Toutefois, le doyen CISSOUMA a rassuré que la HAC envisageait d’élargir cette formation avec l’appui des partenaires du Mali dans toutes les régions du pays où il subsiste un fort besoin de formation sur la thématique. Car, les demandes de formation des journalistes adressées à la HAC par les régions sont nombreuses.
Le représentant du CMDID, Boubacar Sandinan CAMARA, a soutenu que les parties prenantes au processus électoral du Mali reconnaissaient le rôle central des médias dans le bon fonctionnement d’une démocratie. Il a ajouté que les médias pourraient jouer un rôle important tout en facilitant la participation des populations aux élections, juste étant considéré comme le quatrième pouvoir dans l’architecture institutionnelle d’un pays.
Le représentant du CMDID a soutenu que les acteurs de la presse contribuent à la préservation de la paix sociale, qui demeure un facteur favorable aux efforts de développement, gage de stabilité des institutions.
De son côté, Nicholas MATATU de l’IDEA internationale a expliqué qu’il s’agissait de créer les conditions, à travers cette formation, d’une bonne préparation et d’un bon accompagnement des médias nationaux par rapport aux prochaines élections. Selon lui, ces trois jours d’échanges et de partage d’expériences permettront d’améliorer les reportages pendant les élections au Mali. ; rappelant le rôle et la mission des médias pour des élections apaisées ; valorisant les principes de la régulation des médias en temps d’élections ; rappelant leur place dans la sensibilisation et l’éducation des électeurs sur les élections.
A la clôture ce vendredi 9 juin 2023, sous la houlette du Doyen Béchir DIOP de la HAC, Mme Aissata DIAWARA de l’ORTM, au nom des bénéficiaires, a tout d’abord remercié les initiateurs de la formation ainsi que leurs partenaires.
Elle a soutenu que l’engagement et l’expertise des formateurs avaient enrichi leur compréhension des enjeux complexes entourant la couverture médiatique des élections.
Au nom des bénéficiaires, Mme Aissata DIAWARA a fait savoir que les connaissances approfondies des formateurs, leur patience pour le journalisme responsable et leur volonté de promouvoir des élections justes et transparentes avaient été des sources d’inspiration pour tous les participants. Elle a signalé que les participants avaient été impressionnés par la diversité des modules et des techniques enseignées au cours de cette formation.
La porte-porte des participants a rassuré les initiateurs que les connaissances que les acquises sur les normes éthiques, les bonnes pratiques de reportages, la gestion des crises, la prévention des conflits et la promotion du dialogue ont beaucoup renforcé leur capacité à assurer une couverture médiatique à la hauteur pendant cette période cruciale d’élections. En illustrant ses propos, elle a affirmé ceci : « nous nous sentons mieux préparer et plus confiants dans notre rôle de journaliste en tant que garant de l’information impartiale et de la démocratie ».
Enfin, notre consœur Aissata DIAWARA a fait savoir que les participants se sont engagés à mettre en pratique, les connaissances acquises et à travailler avec intégrité et professionnalisme pour assurer une couverture médiatique responsable et équilibrée des prochaines élections.

Par SABA BALLO

Source : Info Matin