Doté d’une riche et longue expérience dans l’administration de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), tous les indicateurs plaidaient à la posture de cet homme d’affaires, originaire de Kayes pour briguer cette année, la présidence de la CCIM. Ce qui est déjà chose faite.
Né le 1er janvier 1961 à Kayes, Sanou Sarr est désormais candidat à la présidence de la CCIM, mandature 2021-2026 dont l’élection est en principe prévue pour fin mars 2021. Pour cette fin, M. Sarr a organisé une cérémonie de lancement de sa candidature, le vendredi 19 février à l’hôtel Radisson Blu en présence de ses collaborateurs.
Lors de cette cérémonie, c’est la lecture du Saint Coran qui a planté le décor. L’assistance a eu aussi droit à une prestation de l’artiste Mariam Sidibé dite ‘’Mussow Fassa’’.
En effet, Sanou Sarr est un homme d’affaires malien qui a effectué ses études primaires à Sandaré en Octobre 1970, avant d’intégrer le Lycée Dougoukolo Konaré où il a fait son terminal en SBT en 1984. Il a commencé ses activités commerciales en octobre 1984 comme commerçant détaillant, puis grossiste ensuite import-export en 1993, avant de diriger la première association des commerçants de Kayes, pour devenir par la suite vice-président de la chambre régionale de Kayes de 1998-2002, et vice-président des chargeurs de Kayes.
Agrée Tierce Détenteur 1998, M. Sarr était vice-président du bureau national CCIM en 2013 et membre consulaire de 1998 à nos jours. Aussi, il est représentant de plusieurs universités et centres de formations pour le recrutement des élèves désirant poursuivre leurs études à l’extérieur du Mali. Il a fait plusieurs formations sur les textes de l’OHADA, en informatique, en droit des affaires, en négoce international, en plan de mandature, en coaching, en leadership etc. Il est parmi les doyens de la CCIM., c’est pourquoi il maîtrise cette institution comme les traces de sa main.
Un véritable connaisseur de la CCIM
Au cours de cette rencontre avec les journalistes, il a levé un coin de voile sur l’historique de la CCIM en disant qu’elle est un établissement public à caractère professionnel doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière créée en 1906.
Une chambre, selon lui, dont le rôle tel que consigné dans la loi 98-014 du 19 janvier 1998 publié au journal officiel 1996-04-30 N°08-PP-295-297 se définie comme l’organisation et la représentation professionnelle des branches relatives à l’industrie, au commerce et aux services. Expliquera M. Sarr, la CCIM propose et donne au gouvernement toute mesure et les avis, et informations demandés favorisant le développement des activités de ses ressortissants repartis dans les 3 secteurs cités ci haut. Elle propose également au gouvernement toute mesure qui lui parait propre à favoriser le développement des activités liées au commerce, l’industrie, et les services entre autres.
Aux dires de M. Sarr, la CCIM œuvre à l’épanouissement du monde des affaires, et aider le gouvernement à instaurer une prospérité financière et une solidité économique.
Un programme éclairé pour sortir de l’ornière la CCIM
Ainsi, s’agissant de son projet à l’égard de la CCIM une fois élu président, Sanou Sarr a déclaré faire de cette organisation tout ce dont ses confrères attendent et se fixe comme objectif de combler leurs aspirations en mettant la chambre dans son rôle, son vrai rôle.
« Avec mon équipe plurielle, nous élèverons la chambre de commerce à la hauteur qui est la sienne, en donnant naissance à des pôles d’innovations qui seront perpétuels dans le temps. Nous formerons la jeunesse à la relève avec assurance » a-t-il rassuré.
Il a garanti qu’il mettra œuvre, des mesures d’accompagnement solides aux profits des hommes d’affaires afin de créer de grosses valeurs ajoutées aboutissant sur des effets induits en emplois et création de richesses en valorisant nos produit locaux.
« Nous appuierons les hommes d’affaires à l’accès aux financements moins coûteux, moins contraignants. Nous mettrons en œuvre le PPP au grand bénéfice des fils du pays » a fait savoir le candidat Sarr.
Ce n’est pas tout, car Sanou Sarr entend doter la CCIM de nouveaux textes qui répondent aux réalités du monde des affaires, en prenant en compte les recommandations du monde des détaillants, en restant à leur écoute étant donné qu’ils sont le maillon solide de la distribution et de l’approvisionnement. Le candidat Sarr a renchéri que lui et son équipe agiraient dans l’élargissement de l’assiette fiscale, tout en allégeant la charge fiscale sur les hommes d’affaires et lutteraient farouchement contre l’achat des consciences lors des élections de la chambre de commerce.
« Nous cultiverons l’entreprenariat moderne, en particulier celui du genre. Nous créerons d’autres sources de revenus solides et pérennes pour la CCIM. Nous veillerons à une utilisation judicieuse des ressources de la chambre de commerce. Nous valoriserons les élus consulaires avec une identité particulière respectée. Nous serons à l’écoute de tous pour toutes les innovations ou toutes les contributions dans le sens du progrès » a exposé M. Sarr.
Avant de terminer, il a félicité l’ensemble des élus consulaires nationaux issus du scrutin du 17 janvier 2021.
Une candidature qui fait des émules.
Par Mariam SISSOKO
Source: Journal le Sursaut