Le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mohamed Sidda DICKO, accompagné d’une forte délégation composée des membres de son cabinet, était à la Cour d’Appel de Bamako ce vendredi 7 mai 2021. À travers cette visite, il s’agissait pour le Chef du Département de s’imprégner des conditions de travail du personnel et d’apporter tout le soutien nécessaire pour un meilleur fonctionnement de ce service stratégique dans le dispositif judiciaire.
Après son accueil par le Premier Président de la Cour d’Appel de Bamako, Hamadoun Souleymane, le Procureur General Idrissa Arizo MAIGA, le ministre a tout d’abord fait une visite des locaux pour constater l’état physique du bâtiment et des matériels de travail disponibles dans les différents bureaux. Tour à tour, le ministre et sa suite ont visité les bureaux du Procureur général, du Substitut général, de l’Avocat général, du Greffier en chef, du Pool secrétaire du Parquet…
La délégation ministérielle et le personnel de la Cour d’Appel se sont ensuite retrouvés dans la salle d’audience pour des échanges directs et francs sur toutes les difficultés auxquelles est confronté le service judiciaire de la plus haute importance.
Le ministre DICKO a indiqué lors de cette rencontre la nécessité pour chaque chef de service de jouer son rôle pour la bonne marche du service public.
«Nous, notre rôle en tant que ministère, c’est de vous donner les moyens pour améliorer le service » a déclaré le ministre.
C’est dans cette dynamique que le Chef du Département de la Justice a invité le personnel de la Cour d’Appel de Bamako à faire part de toutes ses préoccupations.
Des souhaits inventoriés, le ministre a noté l’amélioration des conditions de travail à travers notamment, la construction prochaine de nouveaux bureaux pour les Conseillers.
Dans le même contexte, le Greffier en chef de la Cour d’Appel a évoqué la nécessité d’avoir un lieu de stockage pour les 3 000 dossiers que le service reçoit chaque année.
Il a été également exprimé, au cours des échanges avec le ministre, le besoin d’avoir un magasin pour garder les matériels placés sous scellé.
À toutes les préoccupations exprimées comme celle portant notamment sur la formation des acteurs de la justice, chose à laquelle le ministre accorde une importance particulière, des solutions ont été proposées.
« Chaque fois qu’un besoin est exprimé, nous nous attelons à le satisfaire en fonction de la disponibilité des ressources » a informé sur ce point le représentant de la Direction Nationale de l’Administration de la Justice (DNAJ).
L’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ) représenté par son Directeur à cette rencontre a également abondé dans le même sens. Toubaye KONE a en effet fait savoir que des programmes de formation sont élaborés et concernant le cas spécifique de renforcement des capacités des magistrats dans le domaine de l’informatique, dont le besoin a été exprimé, il est prévu des sessions de formation pour résoudre le problème.
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, prenant la pleine mesure des préoccupations soulevées par ses interlocuteurs, a donné des instructions pour que toutes les conditions soient réunies aux fins de permettre à l’administration de la justice de faire son travail dans les meilleures conditions possible.
Le ministre de la Justice a toutefois insisté sur le fait que l’un des meilleurs outils de travail demeure le bon comportement de tout un chacun. Il a aussi fait savoir que la Communication doit occuper une place prépondérante dans le plan de travail des institutions judiciaires dès lors qu’elles sont des services publics. Il s’agit à travers cet aspect de « dire ce que vous faites » a instruit le ministre DICKO.
PAR BERTIN DAKOUO
Source : INFO-MATIN