La deuxième édition de la Coupe interclubs d’athlétisme s’est disputée le samedi 13 mars sur le terrain de la direction des sports militaires, à l’ex-SNJ. Organisée par la Ligue d’athlétisme du District de Bamako et baptisée «Coupe de la solidarité», la compétition avait pour but de soutenir les Forces armées du Mali (FAMa) dans leur mission de sécurisation du territoire national. Issus de la Ligue d’athlétisme du District de Bamako, les participants se sont affrontés dans plusieurs épreuves, dont les 100, 400, 800, 1500 et 3000m, le relais combiné (Dames et Messieurs), le lancer de javelot, le concours du saut en longueur (Dames et Messieurs).

Sans surprise, les débats ont été dominés par les athlètes de l’Usfas qui ont décroché 22 médailles, dont 11 médailles d’or, 5 médailles d’argent et 6 médailles de bronze. La deuxième place est revenue à l’AS Police qui a obtenu 17 médailles, dont 6 médailles d’or, 6 médailles d’argent et 5 médailles de bronze, alors que le Centre de développement de l’athlétisme au Mali (CDAM) complète le podium, avec 8 médailles, dont 2 médailles d’or, 5 médailles d’argent et 1 médaille de bronze. L’Usfas remporte, ainsi, le tournoi pour la deuxième fois d’affilée, en autant d’éditions et confirme sa suprématie au niveau de la Ligue d’athlétisme du District de Bamako.

Pour cette deuxième édition, l’honneur est revenu aux Dames d’ouvrir le bal avec l’épreuve du 400m qui a été remportée par Safiatou Konaté (AS Police), créditée d’un chrono de 59’’3, devant sa coéquipière Zeïnabou Maïga (1’01’’3) et Kadia Dembélé de l’Usfas (1’01’’7). Au 800m, Hawa Koné de l’Association sportive Ami Keïta (ASAK) s’est classée première, devant Cheta Sanogo de l’Usfas et Hawa Fomba de Yirimandio athlétisme club du stade du 26 Mars (YAC 26).

Au concours du lancer de javelot, la multiple championne du Mali, Kénifing Traoré (Usfas) a été sacrée avec un jet de 35,23m, tandis que Fatoumata Koïta du Réal (23,52m) et Aminata Traoré du YAC 26 (22,20m) se sont classées, respectivement deuxième et troisième. Auparavant, Mariam Sissoko de l’Usfas s’était imposée au triple saut (10,64m) devant la Stadiste, Aminata Bagayoko (10,39m) et Fanta Diawara de l’AS Police (10,38m).

Chez les Messieurs, les favoris ont également fait honneur à leur statut. Ainsi, Hamidou Diarra de l’Usfas (1’58’’3) a dicté sa loi au 800m, devant Mamoutou Koné du Réal, (1’59’’1) et Mohamed Keïta du Stade malien (2’01’’5) alors que les Usfasiens Moctar Djigui et Djibril Doucouré ont été sacrés, respectivement au concours du lancer de javelot et au poids. Les épreuves se sont déroulées, en présence du président de la Ligue d’athlétisme du District de Bamako, Souleymane Diabaté, qui avait à ses côtés le directeur national des sports militaires, le colonel Séga Sissoko et le secrétaire général de la Fédération malienne d’athlétisme (FMA), Kissima Sylla.

«La ligue d’athlétisme, à travers l’organisation de cette compétition, magnifie la détermination, la pugnacité et l’abnégation avec lesquelles nos Forces de défense et de sécurité se battent pour sécuriser les populations, mais aussi pour rétablir la cohésion sociale.

Elles assurent également l’intégrité territoriale du pays, tant et si bien que toute manifestation de soutien ou de solidarité à leur endroit, constitue un acte de haute portée patriotique», a souligné Souleymane Diabaté dans son discours de clôture. Quant au directeur national des sports militaires, le colonel Séga Sissoko, il s’est réjoui de l’organisation de la manifestation et a félicité la Ligue d’athlétisme du District de Bamako pour son initiative. «Au nom de toute la hiérarchie militaire, je tiens à remercier la Ligue d’athlétisme de Bamako pour cette belle initiative.

Cette deuxième édition de la compétition prouve à suffisance que la population est avec son armée. Elle permet d’encourager les hommes qui sont déployés sur le terrain. Parlant de la compétition proprement dite, j’ai constaté que notre pays regorge de potentialités qui ont juste besoin d’accompagnement pour pouvoir rivaliser avec l’élite africaine, voire mondiale», a dit le colonel Séga Sissoko.

S. S. K.