A partir du 30 mai prochain débuteront, en Nouvelle Zélande, les compétitions de la coupe du monde U20. Parmi les équipes qualifiées figurent les juniors Malien, coachés par Fanyeri Diarra. Qui a aligné une liste de 21 joueurs sur lesquels 14 évoluent en Afrique et 10 choisis au sein du championnat malien. Le 24 mai dernier, les Aiglons ont bouclé une phase de préparation débutée le 11 du même mois, en France dans la région Toulousaine. Lors de cette phase de mise en jambes, les juniors maliens ont disputé deux matchs amicaux. Ils ont perdu le premier (2-1) et ont remporté le second (4-1).
Ce sont des jeunes pétillant de forme et déterminés à défendre avec toute leur énergie les couleurs nationales, qui viennent d’arriver , sur place, en Nouvelle Zélande où ils doivent disputer leur tout premier match, le dimanche 31 mai prochain.
Mais, il ne faut pas se voiler la face. Il faut aussi accepter qu’on puisse se dire certaines vérités sans détours. Nous nous plaignons très souvent des contreperformances de nos équipes, sans pour autant assumer nos propres responsabilités dans ces mauvais résultats. Souvent, on en vient même à se poser des interrogations sur ce que sont les missions réelles de ceux qui sont chargés d’animer la Femafoot (fédération malienne de football). Ils sont assez souvent portés dans des querelles de chiffonniers (pour les postes et/ou pour l’argent), reléguant au second plan la formation et le bon encadrement de nos équipes…
Les préparatifs de la coupe du monde des U20, dont l’ouverture est prévue dimanche, est la traduction la plus éloquente du manque de sérieux par lequel s’illustre parfois nos dirigeants sportifs. Il faut pour s’en convaincre considérer tout simplement les conditions peu enviables dans lesquelles l’équipe malienne a effectué sa préparation. Partis pour disputer trois matchs amicaux, les jeunes maliens n’ont finalement pu disputer que deux. Pour des raisons de négligence (dont les coupables sont à rechercher) seuls quelques éléments de l’équipe étaient sur place, à Toulouse, à la date indiquée pour la compétition. Les joueurs sont arrivés en rangs dispersés. Par groupe de 10, 2, 1, puis 2…Le temps que toute l’équipe soit sur place, la date de la compétition est déjà dépassée. Il est facile souvent de pointer un doigt accusateur en direction du staff technique. Mais, ce staff technique a aussi ses propres limites, et ne peut pas tout faire.
Les conditions difficiles dans lesquelles Fanyeri et ses poulains ont effectué leur préparation, interpellent, en premier lieu, les responsables de la Fédération. Qui sont aussi (et très généralement) les premiers à esquisser des pas de danse et à chanter en cas de victoire d’une équipe malienne. De véritables pros en matière de…récupération.
Source: autre presse