Battus 2-1 par le TP Mazembé en demi-finale aller à Bamako, les Blancs doivent gagner par au moins deux buts d’écart demain à Lubumbashi pour se qualifier pour la finale.

Ce week-end s’annonce décisif pour le Stade malien qui affronte le TP Mazembé de Lubumbashi en demi-finale retour. Battus 2-1 à l’aller à Bamako, les Blancs doivent gagner par deux buts d’écart demain à Lubumbashi pour se qualifier pour la finale.

Une mission très difficile mais pas impossible quand on sait que le team de Sotuba n’a plus rien à perdre. En tout cas, l’entraîneur Pascal Janin reste optimiste et pense que ses joueurs peuvent renverser la situation à Lubumbashi et se qualifier pour la finale.

«En football, rappelle le technicien, on a déjà vu des retournements de situation. Au match aller, on avait effectivement en face une équipe solide, mais  qui ne nous a pas dominés sur l’ensemble de la rencontre. Aussi, je pense que le TP Mazembé est apparu fatigué en deuxième période. Ce sont des choses à exploiter pour le match retour. Mais, avoue Pascal Janin,  je reconnais que ça va être très compliqué».

Pour cette manche retour, un nul suffira aux Corbeaux de Lubumbashi pour valider leur ticket pour la finale. Les joueurs de l’ancien sélectionneur des Aigles, Patrice Carteron se qualifieront même en cas de défaite par le strict minimum.

C’est dire que les Congolais ont fait plus de la moitié du chemin et qu’ils aborderont la partie avec les faveurs du pronostic et ce, malgré l’absence des trois internationaux zambiens Stoppila Sunzu, Rainford Kalaba et Nathan Sinkala indisponibles selon nos informations.

En fait, le Stade malien n’a qu’un seul atout dans cette rencontre : le fait qu’il n’a plus rien craindre. Si les Blancs se qualifient, ce sera historique et s’ils perdent, on dira que c’est logique. Tout ce qu’on peut demander au capitaine Soumaïla Diakité et à ses coéquipiers, c’est limiter les dégâts à Lubumbashi.

«Le TP Mazembé est sans doute plus proche de la qualification que nous, admet volontiers le coach Pascal Janin. Mais un match de football se joue sur le terrain surtout que nous n’avons rien à perdre dans cette rencontre. Il reste encore 90 minutes à jouer, on peut surprendre le TP Mazembé sur son terrain. J’espère que ce sera le cas et qu’on va réussir à déjouer les pronostics.

On a préparé cette manche retour avec le plus grand sérieux, la défaite du match aller nous a permis de corriger certaines lacunes. Cette contre-performance a également permit au staff technique de se faire une idée sur l’équipe adverse.

On va essayer de contrecarrer les potentiels de l’adversaire et surtout exploiter ses faiblesses», annonce le technicien français. Pascal Janin poursuit : «Je vais encore regarder d’autres matches du TP Mazembé d’ici samedi pour avoir une idée plus précise de la façon de jouer des Congolais et essayer de leur compliquer la vie sans perdre notre football.

Il ne s’agira pas simplement d’empêcher les autres de jouer mais nous devons jouer pour leur poser des problèmes».

L’autre demi-finale 100% tunisienne opposera le CS sfaxien au CA Bizertin. Au match aller, les deux formations s’étaient neutralisées () sur le terrain du CA Bizertin.

Léger avantage donc au CS sfaxien, surtout quand on sait que cette équipe est invaincue depuis le coup d’envoi de cette coupe de la Confédération.

D. COULIBALY

Source: l’Essor