Le vendredi 24 juin 2022, lors de la lecture des communications de la session plénière du Conseil national de transition, le parlementaire, Amadou Diallo, a prononcé le décret d’abrogation de la nomination du colonel Amadou Kéita pour trahison de la nation.
L’une des têtes du groupuscule voulant fomenter un coup d’État les 11 et 12 mai a vu son décret de nomination abrogé par le président de la transition. Il s’agit d’Amadou Kéita. Auparavant, une liste de 7 personnes avait été publiée le 13 mai, plus précisément, avec à sa tête le colonel Amadou Kéita, qui serait aussi, selon des sources proches du président du CNT. Et pour montrer qu’ils ne sont ni de près ni de loin au courant de ce coup d’État contre la transition, lors d’une séance plénière, les honorables ont fait un standing ovation au président du CNT en montrant toute leur solidarité à ce dernier. C’est un moyen de montrer que le CNT n’est pas contre le pouvoir exécutif.
Un mois après, ce vendredi 24 juin dernier, Assimi Goita a abrogé le décret de nomination du colonel Amadou Kéita accusé d’être impliqué dans une tentative de coup d’État avorté les 11 et 12 mai 2022. C’est à la faveur du décret 2020-0239/PTRM du 03 décembre 2020). Le colonel Amadou Kéita était membre du CNT et rapporteur général de la commission de défense.
Par ailleurs, il y a 6 autres personnes à identifier, et l’on se demande quel sort leur sera réservé.
En outre, il est à rappeler que kalilou, ancien secrétaire général à la Présidence de l’heure Bah N’Daw, est aussi arrêté pour complicité de coup d’État. D’autres sont en prison depuis longtemps malgré que leurs avocats aient déploré le non-respect de la procédure et appelé la libération de leurs clients. En tout cas, il faut rappeler que dans un pays de droit, l’impunité n’a pas sa place.
Lansine COULIBALY
Source : LE COMBAT