Il permettra, également, « l’augmentation du revenu des bénéficiaires ainsi que l’amélioration des conditions sanitaires et hygiénique », tout comme la création de 2000 emplois dans l’objectif d’un développement humain durable et intégré.
Le Thon, l’Espadon et la Daurade sont les principales espèces de poissons à débarquer dans ce village, pouvant accueillir 400 pirogues, pour une production annuelle de 7000 tonnes.
Pôle de développement socio-économique, le village de pêche de Locodjoro sera constitué, à terme, d’une « halle aux poissons, d’une fabrique de glace, d’une chambre froide, d’un espace de fumage de poisson et un autre pour le stockage et la maintenance, d’une salle polyvalente, d’un dispensaire et d’une crèche », indique la note de présentation.
Un projet qui a rencontré l’adhésion du maire de la commune, Claude Paulin Danho qui a traduit «la reconnaissance des populations » au souverain chérifien que la notabilité a baptisé « Mohammed VI Akhandjo » du nom du patriarche, bâtisseur de la commune d’Attécoubé.
Fruit de la coopération Sud-sud, ce projet a été financé par la Fondation Mohamed VI de développement durable (700 millions FCFA) et le Département de la pêche maritime du Maroc (350 millions FCFA) avec le soutien du groupe de banque Attijariwafabank.
Le futur village de pêche était au nombre des 26 conventions signées, mardi, à Abidjan, entre les parties ivoiriennes et marocaines, en présence du Roi Mohammed VI qui séjourne en Côte d’Ivoire depuis le dimanche 23 février dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail.
source : apa