Pour s’en prendre militairement contre le pouvoir de Gbagbo, la France a payé des mercenaires pour bombarder le camp militaire français (à Bouaké) et fait porter le chapeau au président Laurent Gbagbo.
Après deux ans de crise qui secouait la Côte d’ivoire, le régime de Laurent Gbagbo avait décidé de passer à l’offensive en novembre 2004 contre les rebelles d’Alassane Dramane Ouattara qui contrôlaient la moitié nord du pays. Ces derniers ont été dirigés par le chef rebelle Guillaume Soro et soutenus par les gouvernements burkinabé et français.
L’offensive de l’armée ivoirienne contre la rébellion a été vue par la France comme une occasion de pouvoir s’en prendre militairement au gouvernement de Laurent Gbagbo. Ainsi le 6 novembre 2004, des mercenaires biélorusses, sous l’ordre du gouvernement de Chirac, ont bombardé le camp militaire français de Bouaké, causant la mort de neuf soldats français et d’un humanitaire américain.
La suite, l’armée française attaque et détruit l’ensemble de la flotte militaire ivoirienne. On trouve plusieurs civils parmi les victimes des bombardements français.
L’affaire fait encore débat aujourd’hui. Trois anciens ministres de Jacques Chirac (de l’Intérieur, des Affaires étrangères, et de la Défense) qui ont agi délibérément pour soustraire à la justice les mercenaires biélorusses, seront poursuivis en justice et risquent jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende.
Source: reponserapide