Laurent Gbagbo est écroué à La Haye depuis quelques années.
Son procès a débuté le 28 janvier dernier avant d’être suspendu le 18 mars pour reprendre le 9 mai prochain. Alors que de nombreuses voix ne cessent de critiquer la Cour pénale internationale (CPI) pour sa« partialité », le bureau de la procureure a décidé de s’en prendre également aux pro-Ouattara, note Le Quotidien d’Abidjan.
La CPI répond du tic au tac aux pro-Gbagbo.
La CPI serait-elle prête à passer à la phase de la répression après avoir longtemps menacé ? Le dénouement actuel des choses semble bien confirmer cette thèse. La récente visite du Marocain Mohamed Ayat, expert indépendant de l’ONU pour les droits de l’Homme en Côte d’Ivoire et conseiller juridique de la procureure Fatou Bensoudapourrait changer la donne. Selon ce proche de l’accusation, l’heure est venue pour cette Cour internationale de justice de mettre sur la table les dossiers des proches du chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, qui ont pris une part active dans la crise post-électorale ivoirienne de 2011.
Dans un rapport remis le 22 mars dernier aux autorités ivoiriennes, Mohamed Ayat a écrit : « J’invite le gouvernement ivoirien à continuer à équilibrer les poursuites judiciaires lancées dans les deux camps contre les auteurs présumés de violations des droits de l’Homme de manière la plus susceptible de panser les griefs causés par l’ensemble des crises depuis le 19 septembre 2002. La lutte contre l’impunité en cours ne devrait pas épargner les auteurs de ces crimes. »
Source: Afrique sur 7