Cette nouvelle déclaration du dirigeant Nord-Coréen Kim Jong Un pourrait aggraver les tensions entre la Corée du Nord et les Etats-Unis. Alors que la secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson a indiqué il y a quelques jours que les Etats-Unis sont prêts à dialoguer avec Pyongyang, Kim Jong Un de son côté a tenu à faire une nouvelle déclaration qualifiée par plusieurs observateurs de d’incendiaire.
Selon l’agence officielle KCNA, le numéro un nord-coréen a promis de sortir victorieux de « l’épreuve de force » face aux Etats-Unis grâce à un arsenal nucléaire qui avance à grands pas . Il a assuré que son pays irait « de l’avant victorieusement pour devenir la puissance nucléaire et militaire la plus forte au monde ».
Pour le dirigeant Nord Coréen « L’industrie de défense nationale va continuer à se développer et nous allons remporter la victoire dans l’épreuve de force avec les impérialistes et les Etats-Unis ».
Il faut dire que la Corée du Nord ne cesse d’inquiéter l’opinion internationale avec son armement nucléaire. L’on se souvient que le 29 novembre dernier, Pyongyang a testé un missile balistique intercontinental (ICBM) capable d’atteindre les principales villes américaines. Quelques semaines après, le pentagone a testé un avion de chasse F-35 équipé d’un système de pointe pour suivre les missiles balistiques tirés par la Corée du Nord.
Visiblement, la guerre entre les deux pays se limite à la puissance de l’armement. Entre temps, les grandes puissances tentent de trouver une solution à la crise née de l’accélération des programmes nucléaires et balistiques de la Corée du Nord. Le Conseil de sécurité de l’ONU a infligé huit trains de sanctions pour convaincre le Nord d’y renoncer, mais le pays de Kim Jong Un ne recule pas.
Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a récemment déclaré que les Etats-Unis étaient prêts à s’asseoir à la table des négociations « sans condition préalable ». Une nouvelle position que les Etats-Unis sont contraints d’adopter au regard de l’entêtement de la Corée du Nord. L’on se souvient que les Américains avaient d’abord indiqué que le dialogue ne pouvait être engagé que si la Corée entamait le processus de dénucléarisation.
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