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COP21 – Annick Girardin : « La France et la Chine sont tombées d’accord »

Plus de 20 pays africains sillonnés en 18 mois pour arracher des promesses aux chefs d’État : Annick Girardin a très tôt pris le flambeau tricolore pour préparer la 21e conférence des parties (COP21) qui se tiendra à Paris, entre le 30 novembre et le 11 décembre.

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Et le plus dur reste à faire. La secrétaire d’État au Développement et à la Francophonie a répondu aux questions de Jeune Afrique.

Jeune Afrique : À quelques jours de l’ouverture de la COP21, êtes-vous confiante ?

Annick Girardin : Il faut totalement rester mobiliser sur nos objectifs : conclure un nouvel accord international juridiquement contraignant permettant de maintenir le réchauffement en dessous de 2°C. C’est le mandat qui nous a été donné en 2011 à Durban. Maintenant, il faut encore trouver une formule qui permette de prendre en compte la réalité de nos partenaires chinois et américains.

Y aura-t-il un accord, au final ?

Les 2°C ne seront sûrement pas atteints à Paris. Mais la clause de révision qui est avancée depuis quelques mois est intéressante. Elle permettra aux contributions d’être régulièrement revues pour atteindre en définitive les objectifs. Il nous reste à tomber d’accord sur le programme des révisions de nos ambitions.

Les États-Unis et la Chine sont-ils sur la même longueur d’onde ?

La Chine et la France sont tombées d’accord sur cette revue régulière et l’objectif des 2°C in fine.

L’Afrique est effectivement le continent qui a le moins pollué et pourtant celui qui est le plus touché

L’Afrique peut-elle espérer être entendue, notamment sur la notion des « pertes et dommages » ?

L’Afrique est effectivement le continent qui a le moins pollué et pourtant celui qui est le plus touché. Il faut que Paris permette de protéger les victimes du dérèglement climatique. Avec Laurent Fabius, nous défendons et nous avons proposé un système d’alerte précoce des catastrophes naturelles à destination des pays les plus vulnérables. Ce genre de système n’existe pas dans la plupart des États insulaires et africains. L’Allemagne, de son côté, travaille sur un système d’assurances. La question des pertes et dommages va donc être traitée.

Michael Pauron

Source: Jeune Afrique

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