Après la tentative malheureuse de Mme Dembélé OuleymatouSow de récupérer la CAFO, à travers un putsch et l’imposture dont elle a fait montre, l’ORTM, la passion du service public, a pris grossièrement position pour ceux qui sont dans l’illégalité. De quoi s’agit-il ?
En effet, avant le prétendu congrès de la CAFO, l’ORTM avait été informée en amont par le bureau légitime de cette organisation que les initiateurs de cette rencontre ne sont point de sa faitière. Malgré tout, elle a couvert l’évènement au nom de la CAFO. Cela pourrait bien se comprendre. Mais, l’inacceptable pour la passion du service public est de refuser de couvrir la conférence de presse du bureau légitime et légal de la CAFO, dirigé par Keita Fatoumata Cissoko. Nonobstant la correspondance adressée au DG de l’ORTM le 04 janvier dernier pour une demande de couverture médiatique le lendemain. Cette rencontre avec les hommes des médias avait pour but de leurs expliquer l’imposture de Mme Dembélé qui prétend être la nouvelle présidente de la CAFO. La presse était au grand complet, exceptée l’ORTM. Le bureau de la CAFO pensait que c’était une manière pour Sidiki Konaté de s’éloigner à la fois du bureau légal et celui illégitime et illégal de Mme Dembélé. Une correspondance était en cours de préparation à Oulofobougou- Bolibana, siège de la CAFO, pour fustiger ce comportement. Mme Keita Fatoumata Cissoko était loin de comprendre que c’était plus grave que ça : L’ORTM a bel et bien pris partie pour les putschistes parce que le numéro 1 de ce groupe était l’invité d’Actu Hebdo au nom de la CAFO dont elle est suspendue depuis fort longtemps.
En clair, on refuse de couvrir une activité du bureau légal et au même moment, on donne la parole aux usurpateurs. C’est bien ça la passion du service public, l’ORTM chacun compte. Malheureusement, seules les épouses des douaniers comptent. En tout cas, Mme Keita Fatoumata Cissoko refuse de cautionner la partialité flagrante de Sidiki Konaté de son équipe. C’est pourquoi, elle a rédigé une correspondance à l’endroit du jeune ministre de l’Economie Numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, pour dénoncer l’ORTM. La même démarche a été faite à l’endroit du président de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation pour attirer son attention sur le fait qu’un commissaire, en l’occurrence Mme Dembélé est en train de créer le trouble, la division et la zizanie au sein des femmes du Mali, qu’elle est censée y représenter. Le ministre de l’Administration territorial a également été informé de la situation au sein de la CAFO pour ne pas prêter le flanc aux imposteurs.
En outre, vous avons reçu au sein de notre rédaction une multitude de réactions pour se démarquer de Mme Dembélé OuleymatouSow. C’est le cas de la commune 3 (Mme Diallo Mariam Traoré), de la commune 4 (Mme Silvie Zoumahoun), commune 5 (Mme Dembélé Fatoumata Dembélé), de la présidente de Kidal (Mme Batogoura Doumbia), de Gao (Mme MaigaLallaMaiga), de Koulikoro (Mme Traoré Binta Diallo), de Mopti (Mme Nassiré Amina Kanta) et bien d’autres.
Rappelons que Mme Dembélé OuleymatouSow a tenté une révolution de palais à la CAFO le 30 décembre dernier. Elle a lamentablement échoué. Elle compte aujourd’hui, pour sa propagande et la déstabilisation en cours de la CAFO, s’appuyer sur des amis de son mari richissime douanier (ancien DG), très nombreux, nous a-t-on confié, au sein de la direction de l’ORTM. A suivre.
El Hadj ChahanaTakiou