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Coopération militaire : Le Mali signe le 20 janvier avec la France un nouvel accord militaire

Lors de son séjour du 31 décembre 2013 au 1er janvier 2014, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé qu’il reviendrait « le 20 janvier » au Mali pour signer un nouvel accord de défense afin de fixer les conditions dans lesquelles se déroulera la coopération militaire entre Paris et Bamako.

Jean Yves le drian

Les autorités militaires maliennes et françaises sont en train de finaliser un nouvel accord de coopération de défense, qui sera signé le 20 janvier. Le nouvel accord franco-malien ira au-delà de la simple coopération de défense classique. Le cadre juridique des opérations antiterroristes françaises est clair, assure-t-on à la défense. Paris agira selon ses besoins. S’il s’agit officiellement de mieux échanger le renseignement, cela n’ira pas jusqu’à informer au préalable les autorités maliennes des actions entreprises. L’accord comportera un fort volet formation (projet d’Ecole de maintien de la paix), et une coopération en matière d’équipement. Il devra aussi clarifier la façon dont « Serval » agira comme « force de réaction rapide » pour l’armée malienne.

Quatre détachements d’assistance opérationnelle, qui suivent les forces nationales sur le terrain, seront pérennisés. « Nous avons encore des difficultés, car nous manquons de troupes sur le terrain, mais en mars nous aurons un quatrième bataillon formé par la mission européenne EUTM [European Union Training Mission], et huit d’ici 2015″, explique le général Dacko. « La baisse des effectifs de ‘Serval’ n’est pas mal vue compte tenu du fait que les groupes terroristes sont sérieusement entamés. De plus, les effectifs diminuent, mais pas la capacité opérationnelle ».

Au-delà de cet accord bilatéral, Paris veut consolider un partenariat régional au Sahel, et affiche pour ce faire l’objectif d’une force de trois mille hommes, spécialisée dans la lutte antiterroriste et la coopération avec les armées locales. Une quinzaine de points d’appui seront maintenus, ou créés, dans la bande sahélienne et en Afrique de l’Ouest. On ne parle plus de base ni même de forces pré-positionnées, mais d’un dispositif souple et beaucoup plus économe, pouvant être armé et commandé du territoire français, à l’instar des « nénuphars » américains disposés dans une dizaine de pays du continent à des fins antiterroristes.

L’Elysée doit rendre ses arbitrages dans les jours à venir. En 2008, Paris voulait réduire sa présence militaire en Afrique à deux bases. Aqmi aura contraint la France et ses partenaires à réviser leurs plans. Les succès engrangés par « Serval » pendant ses six mois d’offensive n’auront finalement été que les prémices d’un réengagement, dans la durée cette fois.

Zakariyaou Fomba

SOURCE: Le Débat

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