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COOPÉRATION MALI- FRANCE: Un long chemin à parcourir avant de dire « non » à la France !

La France est l’une des puissances mondiales qui a un pouvoir d’influence sur les décisions internationales. À la chasse des biens matériels, elle mène sa politique partout dans le monde et particulièrement dans les pays qu’elle a colonisés de par le passé.

En Afrique, la France a beaucoup fait et elle continue de le faire. Elle met en place des stratégies pouvant lui permettre de soutirer les ressources des pays africains. Toute stratégie est la bienvenue : assassinat des dirigeants réfractaires à ses yeux, pression sur des dirigeants, alimentation des conflits ethniques, détériorations des systèmes  éducatifs, dépersonnalisation, acculturation, manipulation médiatique, etc.

Par ailleurs, le Mali ne faisant  pas exception à la règle, les maliens semblent en avoir marre de la France. Mais que faire ? Ce n’est pas aussi facile. Elle a des espions partout à la recherche de la moindre information. Les pays francophones sont pour la plupart affaiblis et ne peuvent se mouvoir sans l’implication de la France.

Que faire ? Ce n’est pas facile de dire non à la France, mais c’est possible. C’est possible dans la  mesure où c’est l’homme qui fait sa vie. Chaque pays fait sa vie. Avant de dire non à la France, c’est  l’union qui doit prévaloir, c’est tout d’abord faire appel à l’humanisme avant les biens matériels.

Dire non à la France, c’est accepter de souffrir pour s’unir et de voir au-delà des divisions partisanes. Ce ‘’non’’ ne doit pas être dicté par les intellectuels qui ont fait des études en occident et qui ne croient plus à un avenir meilleur pour le Mali. Dire non, c’est former des hommes par une éducation de qualité malienne. Des hommes qui savent garder un secret, qui ne disent pas à leurs copines ce qui a été décidé au conseil des ministres. Dire non, c’est accepter que le monde existe ailleurs, cela permettra aux maliens de penser qu’ils constituent un seul corps et âme, l’humanité est une.

Dire non, c’est être capable de prendre une décision et  l’assumer. Cela va se  manifester par une occupation de nos peuples,  la construction des centres de santé de qualité,  la formation des agents de santé dignes de ce nom, des enseignants dignes qui savent pourquoi ils exercent leur métier,  la promotion de nos langues,  la conscientisation de nos savants dont la valeur se fait remarquer par la possession des biens matériels. Dire non, c’est redonner à la femme malienne toute sa dignité. Que la femme soit instruite pour participer pleinement à l’éducation des enfants au lieu qu’elle serve d’objet sexuel ou d’objet de consommation.

Dire ‘’non’’ est un long chemin à parcourir. Ça se passe par la transformation de notre coton sur place au lieu qu’il soit exporté,  l’autosuffisance alimentaire,  la réduction de la bureaucratie.

Dire non, c’est mettre fin à la mendicité des enfants dans la rue et celle des autorités qui pensent que sans l’occident on ne peut rien. Un ‘’non’’ pour l’indépendance ne se limite pas à l’obtention des besoins primaires (manger, boire, dormir, etc.).

Dire non à la France n’est pas un court chemin à parcourir. C’est une décision qui doit prendre corps dans le cœur. Les expressions  va-t-en guerre ne sont pas la bonne manière. Il faut se cacher pour grandir. On peut dire non à la France, un ‘’non’’ intelligent, même s’il ya toujours un « mais ».

SOURCE LE DENONCIATEUR: Yacouba Dao

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