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Une sérieuse menace à la démocratie Africaine : Plus Jamais au-delà des deux mandats Présidentiels :

leve descente monte drapeau malien

Au moment des indépendances africaines dans les années soixante, tous les pouvoirs étaient dirigés par les chefs d’Etat Civiles ils ont lutté auprès de leur peuple pour avoir leur Indépendance, soit prise dans les grandes difficultés ou dans le sang à travers des sacrifices héroïques de certains de ces fils d’Afrique. En moins de trois ans nous avons assisté à un premier coup d’Etat militaire en 1963 suite au renversement du président civil Silvanus olimpio au Togo.

Le scénario a finalement été généralisé dans presque tous les pays africains (francophone, lusophone, Anglophone…) sauf quelques pays dont les relations sont au beau fixe avec soit la France ou avec les pays européens. La Côte-d’Ivoire, le Sénégal, le Gabon, le Cameroun sont restés intouchables aux agressions militaires, n’ont pas connus le coup d’Etat, les autres nations qui n’obéissent pas ou qui ne font pas l’affaire des grandes puissances sont frappées sur leur tête par des coups de bâton.

« Si nous voyons le lion et sa famille conduire un troupeau d’animaux, ce n’est pas pour les protéger, mais pour assurer sa nourriture quotidienne » telle est la relation entre la France et l’Afrique. D’après un président français qui disait que la France n’a pas d’ami mais des intérêts en Afrique. Les pays africains de premier rang étaient des vrais partenaires de la France.

En première position la Centrafrique, du grand Empereur Jean Bedel Bokassa dont les français lui faisaient des louanges dans les années 77, à cause de son immense richesse (Faune, flore) surtout de ces ressources minières : le diamant qui séduisait beaucoup les français ensuite la Côte-D’Ivoire, le Gabon, le Sénégal et les deux Congo.

Tous ces pays ont été pillés, à côté la galaxie Kadaffi qui faisait des traces de bien faisant dans beaucoup de pays africains et européens etc… Ont tous fini dans l’obscurité. Après les trois décennies de tractation du fameux programme d’ajustement structurel, les grands maitres ont opté pour le système démocratique en Afrique l’avènement du multipartisme. Ils ont exigé à tous les Etats de passer par ce mouvement, le pouvoir par la voix du peuple.

Dans les années 90. Le message passait bien et la démocratie S’installait véritablement beaucoup de simple citoyen sont devenus des élus ou des présidents, leur destin les accompagnait, certains sont devenus milliardaires alors qu’ils ne savaient jamais un jour qu’ils allaient être responsables. Malheureusement Ils sont devenus aujourd’hui des ennemies de la nation.

On ne voit en quoi après deux mandats dans le nec le plus ultra, on s’accroche encore au pouvoir il faut nécessairement la culture de l’alternance car ils ont montré leur limite. Le proverbe bambara dit « Aucun pouvoir n’est éternel » ainsi je donne la définition : Le pouvoir un plat mangé jalousement par les 1er mouches intrus Ce sont ces dirigeants qui déstabilisent la Nation des manifestations dans la rue sont accompagnées du vif foyer de tension les troubles publiques entrainant des milliers de vies perdues, tous cela à cause d’une  seule ou d’une poignée de personne.

On pose la question des rôles que jouent des fameuses organisations :

Union Africaine (UA), et la Cour pénale Internationale (CPI) que dirige Mme

Fatou Ben Suda face à ces situations. La constitution n’est pas respectée, elle est violée comme un motocycliste ou un véhicule qui brûle à son passage les feux tricolores sous les yeux des Autorités en place, provoquant ainsi des accidents de circulation et souvent de nature sanglante. L’impunité n’est jamais combattue, le respect des lois sont violées depuis le sommet.

Les menaces brandîtes par le Président américain à des chefs d’Etats pour le respect des institutions sont restées de vains mots. Après le départ de Blaise Compaoré au Burkina Faso les africains avaient pensé que désormais tous les chefs d’état qui finiront leur mandat, ne se représenterons plus. Ainsi le Burundi avec le président Pierre Kuruziza, n’était plus de l’ordre du jour, devait servir de message et d’avertissement à tous ceux qui veulent  s’accrocher du pouvoir.

Si les mesures ne seront pas prises à l’union africaine et les Nations Unies, d’autres présidents en feront en Changeant les constitutions et naturellement il y aura encore des pertes de vie humaine, car la riposte du peuple surviendra le K.O verra le jour. Le  développement à l’émergence  serait mis en cause, le silence éternel de ces puissances et de l’organisation africaine nous font effrayer.

La charte des droits de l’homme et la cour africaine de justice à aroucha en Tanzanie doivent faire comparaitre les crimes commis par ces mauvais chefs d’Etats et de ces chefs de guerre qui causent des pertes de milliers de vie. C’est pour dire une fois de plus aux humains que  nous ne resterons pas ici, même mille ans après  nous serons appelés le jour du jugement ; et chacun verra sa part de ce qu’il a fait de son vivant. Que Dieu nous protège tous !

Par Ansoumane dit

Karamoko Cissé

Homme politique

75 42 78 70

 

98 05 07 46 

Source: Sirène

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