Le vendredi dernier suite à l’utilisation des enfants lors d’un meeting organisé par un mouvement de la place, la CONAFE-MALI à travers un communiqué interpelle les autorités maliennes et les forces vives de la Nation à appuyer les acteurs de la protection des enfants dans leur lutte contre l’utilisation de ces derniers à des fins politiques
Selon Boncana MAIGA, Président de la CONAFE, la CONAFE-Mali a constaté avec un e très grande inquiétude et une profonde amertume l’utilisation des enfants par certains acteurs politiques dans le cadre d’une activité de mobilisation tenue le 25 Juin 2020 à Bamako. A en croire le président Maïga, la CONAFE-Mali tient, une fois de plus, å rappeler à la population malienne en général et aux acteurs politiques en particulier, que la place des enfants est ailleurs que sur le terrain politique. A ce titre, il est impératif pour tous les acteurs de cesser d’exploiter les enfants en les manipulant de diverses manières. Pour lui, les enfants ne doivent pas être utilisés dans des manifestations « populaires et politiques » comme vient de constater la CONAFE et ses partenaires, le 25 juin 2020 lors d’un meeting organisé par un mouvement politique de la place. La CONAFE-Mali à travers son président a lancé un appel aux autorités et à toutes les forces vives du Mali, y compris les parents, pour qu’ils redoublent d’efforts afin d’appuyer les acteurs de la protection de l’enfance dans leur lutte contre l’utilisation des enfants à des fins politiques, utilisation qui les exposent à de réels dangers et est contraire aux principes de la participation de l’enfant. Dix jours après la célébration de la Journée de l’Enfant Africain, qui commémore le massacre des enfants de Soweto, nous rappelons les risques encourus par les enfants lors des manifestations et mobilisations populaires qui sont nombreuses surtout dans le contexte actuel: mouvements de masse, enlèvements, contaminations, blessures, égarements, mort etc. “Nous profitons de cette occasion pour exhorter les acteurs politiques à d’avantage œuvrer pour améliorer les conditions de vie des enfants du Mali, dont le quotidien reste la pauvreté, le non accès aux services sociaux de base, les meurtres, la fermeture des écoles, la mendicité, l’exploitation etc. Cela en violation des instruments adoptés et ratifiés par le Mali (Convention Relative aux Droits de l’Enfant, Charte Africaine des Droits et du Bien Être de l’Enfant). A t-il conclu
Ben Chérif
Source: L’enquêteur