La conférence internationale qui a ouvert ses portes le 14 mai dernier au Mali sur l’islam et paix s’est terminée lundi avec la mise en place d’un réseau mondial qui traitera les questions de l’extrémisme religieux.
Les rideaux sont tombés le 16 mai sur la conférence internationale sur l’islam et paix organisée par l’Association malienne pour la paix et le salut (AMPS). Les travaux ont été sanctionnés par 15 recommandations qui seront transmises au ministère des Affaires religieuses et du Culte. Mais le fait majeur de cette rencontre de Bamako fut la création d’un réseau monial pour la coordination et échanges d’informations par rapport aux terrorismes. Il est composé d’un bureau de 19 membres et sera dirigé par Cheick Ousmane Mohamed Dia de la Gambie, mais le siège social sera basé au Mali.
Mamadou Moussa Diallo, l’initiateur de cette grande conférence, a estimé qu’un vœu a été exaucé celui de pouvoir organiser la rencontre de Bamako qui constitue une étape capitale pour les projets futurs du nouveau réseau. Il a remercié tous les pays qui ont répondu à la rencontre de Bamako notamment les pays de l’OCI.
Invité à donner ses impressions, Chérif Ousmane Madani Haïdara, le guide spirituel d’Ansardine, a avoué que le réseau qui vient de voir le jour ne sera pas la seule affaire de l’AMPS, mais une vision partagée de l’ensemble de la communauté musulmane. Et de s’insurger contre des journalistes qui s’attaquent à lui. Pour lui, ces gens se fatiguent pour rien car, dira-t-il tout ce qu’il entreprend vise la consolidation de la religion musulmane.
Abordant dans le sens, le chef de cabinet du ministre des Affaires religieuses et du Culte a, au nom du ministre félicité l’AMPS, tout en évoquant l’union sacré autour de la religion. Pour Habib Kane, le guide Haïdara ne mérite pas ce genre de traitement car, soulignera-t-il, Haïdara est le seul à montrer le bon exemple en matière de religion à travers la création d’emploi, de solidarité et d’entraide.
Zoumana Coulibaly
Source : l’indicateur du renouveau