Depuis l’annonce des sanctions de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prononcés contre notre pays à l’issue de son 4eme sommet, les populations sont vent debout pour apporter soutien et assistance aux autorités de transition. C’est ainsi que dans sa déclaration du 10 janvier 2022, la première centrale syndicale du pays l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) et l’ensemble de ses démembrements nationaux, régionaux et locaux réaffirment son soutien aux autorités de transition qu’ils encouragent à développer davantage l’inclusivité de toutes les forces sociales, politiques et économiques. En guise de soutien aux autorités en cette période critique de notre histoire, la synergie des syndicats de l’Education n’a pas hésité à suspendre son préavis de grève déclenché depuis le 04 janvier. Ayant appris avec indignation les sanctions disproportionnées inhumaines et injustifiées, les comités Exécutifs Nationaux du syndicat autonome des administrateurs civils (SYNAC),le syndicat Libre des Travailleurs du Ministère de l’Administration Territoriale (SYLTMAT) le syndicat National des Travailleurs des Collectivités territoriales(Syntract) et le comité syndical des agences de Développement Régional ( CS ADR) a pour sa part, appeler à l’union sacrée de tous les fils du Mali pour résister aux conséquences collatérales de ces mesures injustes.
Condamnant fermement les sanctions prises contre le Mali, le Parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) après un examen approfondi de celles-ci, suggère aux autorités de la transition de prendre l’initiative de dialogue constructif avec toutes les forces politiques et sociales afin d’obtenir une plateforme minimale acceptable et soutenue par tout le peuple.