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Sommet extraordinaire de la CEDEAO : Le peuple Malien durement sanctionné par la CEDEAO

La Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDAO) enfonce son régime de sanctions contre le Mali. Celle-ci intervient après celles du 7 novembre 2021 contre les autorités de transition. Ces sanctions cette fois-ci semblent avoir pour destinataire, les paisibles populations. En tous cas, le 4eme sommet extraordinaire de la CEDEAO tenue à  Accra le 9 janvier dernier n’est pas allé avec de la dentelle pour adopter des sanctions diverses pour les moins sévères pour notre pays.

A la différence des premières, ces sanctions allant de la fermeture des frontièresaériennes, terrestres, à la suspension des transactions commerciales et financières et au gel des avoirs de l’Etat malien et des entreprises publiques et parapubliques dans les banques commerciales des pays de la CEDEAO, constituent un coup dur pour le peuple malien. En dépit de l’exemption des denrées alimentaires de grandes consommations, des produits pharmaceutiques, équipements et matériels médicaux, pétroliers et d’électricités de ces régimes de sanctions, celles-ci n’en demeurent pas moins sans conséquences pour les citoyens. Ces derniers, commerçants, operateurs économiques ou chef d’entreprises privées  évoluant dans l’espace sous régional, feront les frais de ces  mesures draconiennes pour le moins ahurissantes.  En outre, le gel des avoirs financiers de l’Etat malien au niveau de la Banque Centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pourrait créer sur le long terme des tensions de trésoreries et des difficultés pour l’Etat à mobiliser les ressources financières pour faire face à ses obligations régaliennes et renchérir le coût de la vie déjà chère pour les populations. La CEDEAO avait elle besoin de recourir à cette solution extrême pour forcer les autorités de transitions à revoir son chronogramme électoral ? Laquelle pourra sérieusement affecter les populations déjà assaillie par une misère noire, consécutive à la crise économique, politique, sécuritaire et sociale que vit le pays depuis une décennie. Pour préserver ceux-ci contre les effets de telles sanctions, un compromis dynamique autour d’un chronogramme consensuel entre la CEDEAO et le Mali parait incontournable pour une sortie de crise.

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