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Contre les dérives du régime en place : Le FSD, baptisé nouvelle arme de combat de l’opposition

Porté sur les fonts baptismaux samedi dernier, au désormais ex-QG de campagne du Chef de file de l’opposition, sis à l’ACI 2000, le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD) aura pour mission principale aux dires de ses initiateurs « d’arrêter les dérives du régime en place ». Plusieurs  responsables de partis politiques, syndicats, leaders d’opinion, associations, ayant en partage  les idéaux  de la démocratie et le respect des libertés individuelles ont pris part à la cérémonie  de lancement de ce nouveau front de résistance.

Ce nouveau front  remplace la direction de campagne de la plateforme d’alliance « Restaurons l’espoir ». En cette circonstance historique, le Chef de file de l’opposition politique, l’Honorable Soumaïla Cissé, accompagné de son épouse,  avait à ses cotés le président du MPR, Dr Choguel Kokalla Maïga, Me Mohamed Ali Bathily, Me Assane Barry, Djibril Tangara de la FCD, Tiébilé Dramé, Djibril Tall du PDES, N’Diaye Ba, entre autres. Les membres de ce front, signataires d’une déclaration commune lue par Paul Ismaël Boro, sont constitués d’une trentaine de partis politiques parmi lesquels on peut retenir l’URD, le MPR, le CNID-FYT, le Parena, des syndicats, des acteurs de la société civile, des organisations faitières de la diaspora.

La lutte continue !

Dans leur déclaration, ils déplorent  qu’au bout d’un quinquennat, le régime actuel n’a pu rétablir la paix, la sécurité, l’autorité de l’Etat, l’intégrité territoriale du pays et l’unité nationale. En outre, ces anciens candidats à la présidentielle de 2018, se disent également alarmés par les fraudes et les nombreuses irrégularités, les bourrages d’urnes et les falsifications de résultats. En effet, les préoccupations des initiateurs du FSD se rapportent aux risques liés aux libertés publiques et les atteintes aux droits humains fondamentaux notamment : « les enlèvements, arrestations, détentions extrajudiciaires, tortures, et traitements cruels, inhumains  ou dégradants survenus tout au long du processus électoral ». Toujours dans la déclaration, les signataires s’indignent contre « la corruption à ciel ouvert, la dilapidation des deniers publics, l’accroissement du chômage des jeunes  et des inégalités de l’accès à l’emploi ». A tout ceci, s’ajoutent aussi « les violence  meurtrière des terroristes, les conflits intercommunautaires qui engendrent quotidiennement des victimes  civiles et militaires, ainsi que la non prise en compte  des revendications  légitimes des catégories socioprofessionnelles et le non respect des engagements pris par le gouvernement. C’est pourquoi, face à tous ces griefs contre le Gouvernement, les responsables du  FSD ont exprimé leur détermination à défendre les libertés constitutionnelles et la démocratie malienne conquise au prix du sang. Toutefois, ce nouveau front se fixe comme objectif de « rassembler les forces vives des partis et mouvements politiques, des syndicats et organisations populaires et celles de la diaspora, des personnalités et leaders d’opinion ainsi que des activistes pour sauvegarder  la démocratie  contre les dérives du régime en place ».

 

Mettre en « échec le régime de facto d’IBK » 

Le président du Parena, Tiébilé Dramé, non-moins ancien directeur de campagne du candidat Soumaïla Cissé,  a souligné qu’il s’agit là d’une coalition de lutte, une organisation née avec des dents et des griffes. Il a ensuite ajouté que le combat n’est pas terminé. Il a souligné que la lutte doit continuer pour faire respecter le choix du nouveau Mali. Selon lui, tous les signataires seront représentés dans le bureau du FSD. A en croire le chef du parti du bélier blanc, le front aura des  représentations régionales locales et  à l’extérieur. A ses dires, un des points essentiels de ce front, c’est de mettre en « échec le régime de facto d’IBK ». Pour lui, « IBK n’a jamais gagné  les élections ».

Prenant la parole, à la suite des représentants de Karoual et des jeunes musulmans, Mme Diakité Kadiatou Fofana a laissé entendre que « le Mali est devenu un club de soutien ».

Selon Me Mohamed Ali Bathily des APM,  « il est temps qu’IBK écoute les Maliens ». Il dira qu’IBK ne peut pas intimider tous les Maliens. A ses collègues, il fera comprendre que ceux qui ont peur pour la lutte peuvent dès à présent restés à la maison.

Jean Goïta

Source: La Lettre du Peuple

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