L’objectif de la rencontre avec les hommes de média selon les initiateurs était de lancer le Plan‘’wilikadjo’’ de l’URDAC-Mali contre la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger.
Concernant la mise en œuvre de l’Accord d’Alger, les responsables de l’URDAC-Mali ont montré que le contenu de ce document était une question sensible depuis 1991. Ils ont révélé que l’Accord de 2015 n’était qu’un Accord parmi tant d’autres. L’URDAC-Mali a soutenu que l’Accord de 2015 n’était qu’une succession d’Accord qui avait plongé notre pays dans le trou.
Les responsables de l’URDAC-Mali ont reconnu que le document était soutenu par les puissances internationales qui ne visaient que les intérêts géostratégiques dans le sahel.
Après l’embrasement de la Libye, dénoncent-ils, le complot des puissances a embrasé tout le Sahel. Affirme l’URDAC-Mali, cette dislocation commanditée par des puissances internationales, au nom de l’OTAN, n’a fait que semer le désordre et la désolation dans tout le Sahel et le Mali en paye les conséquences avec l’imposition d’un accord sur fond de rébellion de terrorisme qui va conduire à court et moins terme à la partition et à la disparition du Mali.
«Aucune nation n’acceptera qu’on remette en question son histoire par les armes. C’est ça qui est imposé au Mali. Nous pensons que c’est cela le fondement de toutes les Nations appelées les fondements sacro-saints» a déclaré l’URDAC-Mali.
Les responsables de l’URDAC-Mali ont dénoncé le fait qu’il soit demandé dans cet accord, un processus de réappropriation de l’histoire afin que l’Azawad soit une entité historique et géographique, culturelle et mémorielle.
Cela n’est pas une raison, soutiennent-ils, pour se mettre en guerre contre leurs frères. L’URDAC-Mali a reconnu que cette idée est une faute. Car selon elle, nous ne devons jamais accepter la remise en question de notre histoire, de notre identité qui va conduire à la dislocation de notre État au nom de la Refondation.
D’où la prise de position d’ailleurs de l’URDAC-Mali depuis 2012 , tout en soutenant les différents gouvernants depuis sous le régime Ibrahim Boubacar KEITA en leur expliquant que l’Accord ne peut être la norme d’agissement de Refondation du Mali, copier coller sur bamada net mais aussi en expliquant qu’il fallait impliquer à suffisance, le Peuple malien.
Toutefois, les responsables de l’URDAC-Mali ont saisi l’occasion pour remercier les autorités de la Transition d’avoir fait le choix du respect de la souveraineté du Mali. Car dans notre constitution, ajoutent-ils, est écrit ceci : « seule la souveraineté appartient au Peuple. C’est à lui de l’exprimer ».
En effet, l’URDAC-Mali s’est réjoui de ce choix opéré par les Autorités de la Transition tout en soumettant des recommandations allant dans le sens d’impliquer le Peuple malien à hauteur de souhait ; de lever l’omerta sur la question de l’Accord d’Alger et d’en faire une question nationale.
De l’avis des conférenciers, le manque d’implication du Peuple constitue l’une des insuffisances cet Accord.
Ils ont fait savoir que cet accord ne pourrait être appliqué qu’entre gouvernants et les groupes signataires, en laissant, du coup, de côté, le Peuple malien qui continue de payer les conséquences.
Par SABA BALLO
Source: Info-Matin