Avant Hier, lundi 10 décembre 2018, les initiateurs de l’opération « Galama » étaient face à la presse à la Maison de la presse de Bamako pour dénoncer les violations des lois maliennes dont l’interdiction des manifestations dans certaines grandes artères de la ville de Bamako. Au cours de cette conférence de presse, les initiateurs de l’opération « Galama » ont annoncé la création, dans un plus bref délai, d’une plateforme de la société civile et le début de la désobéissance civile à partir du 1er janvier 2019. Cette conférence de presse était animée par le porte-parole du Collectif pour la défense de la République (CDR), Mohamed Yousssouf Bathily alias Ras Bath, en présence du président des APM (Associations pour le Mali), Mohamed Ali Bathily et plusieurs autres membres de ladite opération.
Le porte parole du Collectif pour la Défense de la république (CDR) Mohamed Youssouf Bathily et ses alliés comme l’Association pour le Mali (APM), l’Association des Conducteurs des tricycles (Katakatani) ainsi que les activistes, munis de louches, sont entre autres, les animateurs de l’opération « Galama ». A les en croire, cette opération « Galama » signifie la pauvreté, la galère que traversent les maliens. Selon eux, rien n’a été mis en œuvre par le régime en place pour assurer les meilleures conditions de vie des Maliens et des Maliennes. Venu pour soutenir les initiateurs de l’opération « Galama », le représentant du chérif de Nioro a précisé que ce dernier soutient toute initiative qui combat le régime IBK. Avant d’inviter les différents mouvements (CoFoP, FSD,…) à unir leurs forces pour un combat commun. Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath et Mohamed Ali Bathily ont tous dénoncé les violations des droits humains et des lois maliennes. Avant de signaler que face à ces violations incessantes des lois maliennes, ils ne resteront pas les bras croisés. Ils réagiront par la désobéissance civile, un droit prévu par l’article 121 de la constitution malienne. « Nous allons commencer la désobéissance civile à partir du 1er janvier. On va continuer jusqu’à la fin de ce pouvoir illégitime », a déclaré Mohamed Bathily. « Nous n’allons pas dévoiler notre plan pour le moment. Avec le temps, nos militants le sauront », a signalé Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath. Le porte -parole du CDR a profité de cette conférence de presse pour annoncer la création, dans les jours à venir, d’une plateforme d’associations et mouvements de la société civile pour contrôler les actions des acteurs politiques. « Nous allons créer une plateforme de plaidoyer, de pression composé des acteurs de la société civile pour contrôler les actions politiques (Majorité comme opposition) », a dit Ras Bath. Aux dires de Mohamed Ali Bathily des APM, l’interdiction des marches, rassemblements, réunions publiques est antidémocratique. En outre, Me Bathily a demandé au président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) de ne pas promulguer la loi portant prorogation du mandat des députés. Selon lui, cette loi viole la constitution du 25 février 1992.
A .Sogodogo
Source: Le Républicain