Dans l’affaire de l’annexe 2 de l’actuel artisanat de la Grande mosquée de Bamako, certaines personnes accusent Bazoumana Fofana de ne pas avoir du contrat de bail pour sa construction. En réponse à cette diffamation, l’operateur économique Bazoumana Fofana affirme qu’il a signé un contrat de bail, bien sûr, rédigé en français avec le Conseil d’administration de la Grande mosquée. Cette signature qui date des années 1980 a été notifiée par le 1er cabinet de l’ancien ministre Abdoulaye Sow, sous les témoignages du El hadj Oumar Ly 1er gouverneur de Bamako après l’Independence et le Grand imam Oumar Kalé non moins le Grand père de l’actuel grand imam Koké Kalé.
Au demeurant, il est à dire sans ambages que ce contrat comme tous les contrats de bail a un début et une fin. « Le contrat a été signé par des gens compétents, honnêtes, qui font tout à cause de Dieu », nous confie Bazoumana Fofana et de souligner que si aujourd’hui la grande mosquée est en difficulté alors c’est due à la mal gestion et aussi au manque de stratégies.
Malgré certaines méchancetés, le vieux Bazoumana Fofana a dit qu’il avait proposé un plan stratégique pour la bonne gestion des magasins de la Grande Mosquée. Selon lui, en appliquant ce plan, ladite mosquée aurait généré des dizaines de millions de nos francs par mois. Ce qui permettait à ce lieu saint de prendre ses assainissements en charge, et aussi d’autres charges concernant les salaires de l’Imam et son équipe jusqu’au planton. Mais hélas, ces propositions idoines sont tombées dans l’oreille d’un sourd. Dans ces propositions, il s’agissait de créer une société de gestion des différentes activités (les parkings, les commerçants détaillants, les coiffeurs) et aussi une agence de gardiennage pour le bon fonctionnement et la surveillance de la mosquée. Au dire de Bazoumana Fofana, les ressources de ces magasins peuvent générer plus de 15 millions de francs CFA au lieu de la petite somme qu’elles génèrent aujourd’hui.
Par ailleurs, pour la construction de l’annexe 2, ce richard a naturellement pris des risques et cela à cause de Dieu. Parce que le projet était de protéger les alentours de ce lieu saint pour les musulmans contre la dégradation, la divagation des malfrats et le nid des drogués et aussi de subvenir à sa gestion dont l’assainissement du lieu et de ses toilettes. Et c’est pour cette raison qu’il a scellé un contrat de bail avec le Conseil d’administration de la Grande mosquée pour construire le reste du terrain en 12 magasins à hauteur de 92 885 443 de francs CFA. « J’ai investi cet argent pour épargner la mosquée du pire c’est-à-dire l’insalubrité et autre. Sinon à l’époque je pouvais acheter plus de 20 hectares autour de Bamako et aller me faire aujourd’hui des milliards de nos Francs », a-t-il estimé. En outre, ce magnat qui s’engage pour la cause de Dieu a tant réinvesti pour transformer les 12 magasins au profit de plusieurs. Ce qu’il faut retenir, à l’époque, il pouvait investir cette somme colossale dans d’autre projet ou affaire et qui allait générée plus d’argent.
Il est pour mémoire d’homme que, la première pierre de la Grande Mosquée de Bamako a été posée le 08 août 1974 par le représentant de l’Arabie Saoudite et après la construction c’est le Grand Imam de Médine qui est venu à Bamako pour son inauguration. Pour l’unité des musulmans et aussi la bonne gestion de la Grande Mosquée, Bazoumana Fofana est l’un des précurseurs, de la création en 1976, l’Association malienne pour l’unité et le progrès de l’islam (AMUPI) qui rassemblait les ‘’Wahhabites et non Wahhabites et le Soufi c’est-à-dire ceux pratiquant la confrérie Tidianiya’’.
M.L. KONE
Source: Le Fondement