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Conseil national du crédit : PAS DE CHANGEMENT DES TAUX DIRECTEURS DE LA BCEAO

Les perspectives sont favorables pour notre pays en 2016 avec un taux de croissance du PIB projeté à 5,3% et un niveau d’inflation de 1,0%

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La 2ème session statutaire du Conseil national du crédit au titre de l’exercice 2016 s’est tenue, jeudi dernier, dans la salle de réunion de l’agence principale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Bamako, sous la présidence du ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, président statutaire du conseil. C’était en présence du directeur national de la BCEAO Mali Konzo Traoré et des autres membres du conseil.
Selon le communiqué rendu public à l’issue des travaux, plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette session : lecture et adoption du procès verbal de la précédente session du conseil, analyse de la situation économique tant au Mali que dans le monde, notamment la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne et la chute de la Naïra (la monnaie nigériane), la situation de la microfinance au Mali et les questions diverses.
Après donc avoir examiné les différents dossiers et ayant également pris connaissance des conclusions de la réunion du Comité de politique monétaire de la BCEAO du 1er juin 2016, le conseil a pris d’importantes décisions, à savoir le maintien des taux directeurs de la BCEAO à leurs niveaux en vigueur depuis le 16 septembre 2013, ainsi que du coefficient des réserves obligataires à son niveau en vigueur depuis le 16 mars 2012.
Le Conseil national du crédit a jugé que la situation économique et financière récente de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) est satisfaisante. Le conseil a également noté avec satisfaction la bonne tenue de l’activité économique dans la zone, malgré l’environnement sécuritaire précaire.
S’agissant du cas spécifique du Mali, le conseil s’est réjoui des perspectives favorables pour 2016, avec un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) projeté à 5,3% et un niveau d’inflation de 1,0%. Celui-ci est conforme à la norme communautaire de 3,0% maximum. Le conseil s’est également félicité des initiatives entreprises par l’Etat dans le cadre de la transformation des matières premières, afin de soutenir la croissance économique.
Sur le plan de la monnaie et du crédit, le conseil a pris acte de l’accroissement de la masse monétaire de 4,3%, imputable à la hausse du crédit intérieur,http://bamada.net les avoirs extérieurs nets s’étant contractés sensiblement.
Après avoir pris connaissance de la situation des institutions de microfinance, le conseil a jugé prioritaire la mise en œuvre, sans délai, de mesures vigoureuses visant à corriger les dysfonctionnements qui fragilisent le secteur. Dans ce cadre, il s’est réjoui de l’adoption récente par le gouvernement du décret portant approbation de la politique nationale de la microfinance et son plan d’actions 2016 – 2020, doté d’un budget qui sera inscrit dans la loi de finances de l’Etat.
Par ailleurs, après son information sur l’évolution de l’activité d’émission de la monnaie électronique, le conseil s’est félicité de l’amélioration du taux d’accès des populations aux services financiers. Il a appelé à la vigilance et au renforcement des mesures de supervision pour maîtriser les risques liés au développement très rapide de cette activité. Les membres du conseil ont souhaité disposer d’information, pour la prochaine session, sur les avantages, les inconvénients et les différents éléments de coûts liés à l’usage de la monnaie électronique, notamment par l’administration publique pour les menues dépenses de l’Etat.
A O. DIALLO

Source : L’ Essor

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