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Conseil des ministres : Ce qui va changer dans la vie du policier malien

L’adoption d’un projet de statut du personnel de la police va apporter des changements dans les conditions de vie et de travail des policiers maliens, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Koïta, ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne. Ce statut adopté en conseil des ministres du mercredi 21 février, a été aussi expliqué aux journalistes par le Général Salif Traoré, ministre de la Sécurité intérieure, lors du briefing sur le conseil ordinaire des ministres tenu le même jour.

D’abord, il y aura un changement du statut civil de la police qui était démilitarisée. Désormais, ce corps aura un caractère paramilitaire pour mieux faire face aux défis sécuritaires grandissants dans les villes. Autre changement, selon le général Salif Traoré, l’abandon de l’appellation des inspecteurs de police. Dorénavant, on les appellera des officiers de police, et ils auront des grades comme celui de lieutenant et bien d’autres.

L’apparition des officiers de police est justifiée par la nécessité de se conformer aux pratiques dans les autres pays de la sous-région. « Le Mali est le seul pays où cela n’existait pas », a commenté le général salif Traoré. Une autre réforme introduite par le nouveau statut est l’augmentation de l’âge de recrutement dans la police. Cet âge passe de 21 ans 26 ans. Pour les détenteurs de diplôme d’études supérieures, l’âge d’entrée dans la police nationale passera à 36 ans moins.

Les fonctionnaires de police blessés au cours de leur fonction bénéficieront de la prise en charge de leurs soins. Il y aura une grille salariale pour augmenter les salaires. Tous ces changements, c’est pour mettre les agents de la police dans de bonnes conditions de vie et de travail, a indiqué Amadou Koïta, résumant en Bambara le contenu du statut.

Le porte-parole du gouvernement a également évoqué le projet de loi portant création des tribunaux administratifs à Bamako, Mopti et Ségou. Ces tribunaux administratifs permettront de désengorger la Cour suprême dont la section administrative s’occupe des litiges entre l’Etat et les citoyens. Aucun de ces tribunaux n’est fonctionnel, c’est pourquoi le projet de loi mettra en activité le tribunal administratif de Bamako.

Soumaila T. Diarra

Source: Le Républicain

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