Le Centre pour le Développement du Secteur Agro-alimentaire (CDA) a tenu la 3ème session de son conseil d’administration le jeudi 6 janvier 2022. Les travaux se sont tenus au ministère de l’Industrie et du Commerce, sous la présidence Mahmoud Ould Mohamed, chef de département, en présence d’Almeimoune Allassane , directeur général du CDA.
Dans ses propos préliminaires, le ministre Mahmoud Ould Mohamed en charge du Commerce et de l’Industrie, a présenté ses vœux de bonne et heureuse année à l’ensemble des administrateurs.
« Le Centre pour le Développement du Secteur Agroalimentaire (CDA) est le dispositif institutionnel créé par le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie pour le développement du secteur agroalimentaire dont l’objectif est de contribuer à l’augmentation de la richesse nationale et d’assurer la sécurité alimentaire» a dit le ministre Mohamed.
La présente session avait à l’ordre du jour, l’examen et l’adoption du procès-verbal et l’état d’exécution de la deuxième session ordinaire du Conseil d’Administration ; les rapports d’exécution du budget et des activités de 2021; les projets d’exécution du budget et des activités de 2021; les projets du programme annuel des activités et du budget de 2022. «Les autorités maliennes accordent une grande importance à l’essor du secteur de l’agroalimentaire, et pour le ministre en charge de l’Industrie et du Commerce, les questions de valorisation, de transformation, de commercialisation et d’exportation des produits agricoles sont au centre des préoccupations des politiques de développement agricole et industriel» ajoute-t-il. À en croire le ministre Mahmoud Ould Mohamed, le développement du secteur agroalimentaire devrait non seulement permettre de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire, et devrait également soutenir la dynamique du secteur secondaire en lui fournissant les matières premières de base nécessaire à ses activités.
Il rappelle l’énorme potentialité dudit secteur en se référant au grand potentiel de production des matières premières agricoles ; l’existence d’une forte demande nationale de produits agroalimentaire (couverte à hauteur de plus 70% par les importations); l’amélioration du climat des investissements ainsi que la présence d’organisations professionnelles du secteur agroalimentaires.
Le ministre a déploré le faible développement du secteur qui, selon lui, reste confronté aux difficultés d’accès au financement, au poids du coût excessif de l’énergie, à l’insuffisance des structures de contrôle et de certification des normes en plus des difficultés d’accès aux équipements appropriés.
A noter que cette session a été l’occasion pour les membres du Conseil d’Administration d’analyser les documents mis à examen afin d’aboutir à des solutions idoines dont la mise en œuvre permettra au Centre pour le développement du secteur agroalimentaire de promouvoir le secteur agroalimentaire.
Falaye Sissoko
Source : Canard Déchainé