« Il n’y aura pas de congrès extraordinaire. L’URD reste et demeure un parti unique sous le commandement du professeur Salikou Sanogo. », soutient un militant URD. La semaine passée, les militantes et militants de Sikasso ont dit non à un congrès extraordinaire et apportent leur soutien à Salikou Sanogo président de l’URD jusqu’en 2023. L’URD désormais en lambeaux ? Il y a deux tendances, une pour un congrès extraordinaire et une autre est catégoriquement opposée à la tenue d’un congrès. C’est la guerre ouverte entre les clans.
Pendant qu’à Sikasso, une aile s’oppose à la tenue du congrès, une autre tendance en mission dans la région de Kayes a lancé un appel pour la tenue du fameux congrès de tous les dangers. « Les guerriers de l’URD de Kayes au retour au bercail après avoir validé leur mission qui a fait adhérer tous les militants de l’URD à Kayes pour le congrès extraordinaire ». a dit un militant sur sa page Facebook. Or selon nos sources dans la Cité des Rails, il y a une très grande divergence entre les militants. A Kayes, selon lui, il y a plusieurs sons de cloche. L’unanimité n’est pas faite autour de la tenue d’un congrès extraordinaire. « C’est faux, Kayes est contre pourquoi mentir au nom de Kayes. », s’exclame-t-il. Des gens qui ne connaissent pas l’URD demandent un congrès. Pourquoi faire ?
Toute cette zizanie était prévisible. Comme on le dit très souvent : « A l’absence du chat les souris dansent. » « Pas de doute l’URD connaitra le même sort que beaucoup d’autres partis politiques qui n’ont plus de raison d’exister au Mali. Tous les Maliens savaient que ça se terminerait ainsi. Le citoyen malien n’est plus ni pour la transparence, ni pour la rigueur. Du bruit seulement pour distraire les autres. A l’URD c’est très simple choisissez un candidat qui sera élimé au premier tour pour ainsi briser les rêves des milliers de militants de l’intérieur du Mali. Tous les problèmes du Mali commencent à Bamako et s’étendent sur le reste du Mali, donc détruisez alors l’URD pour de bon. », fulmine un militant très en colère et déçu par l’attitude de certains cadres du parti.
En réalité Boubou Cissé et ses partisans veulent transformer l’URD à son image c’est à dire la « mangecratie ou bouffecratie » sachant qu’il est très mal aimé c’est vraiment pitoyable.
Moussa Mamadou Bagayoko
Source: L’Humanité