poste vacant de président du parti RPM sera certes occupé à l’issue du 4ème congrès national annoncé pour ce week-end. En attendant les commentaires vont bon train à propos de celui qui est apte à combler toutes les attentes et nourrir l’esprit de rassemblement de ce parti comme l’a toujours su le faire M. Ibrahim Boubacar Keita de 2001 jusqu’à son accession à la magistrature suprême en 2013. Ici, les bons et les mauvais profils !
Bocari Tréta ? Non ! Premier secrétaire général du parti, l’homme a montré ses limites seulement en quelques trois ans de transition à la tête du parti. Clanisme, exclusion et parfois des divisions, le règne Bocari Tréta a laissé de graves et nombreuses séquelles au RPM. Son passage rappelle encore un triste souvenir aux militants et sympathisants du parti du tisserand.
Abdoulaye Idrissa Maiga, Nancouma Keita, Hamadoun Konaté, peut-on vraiment compter sur eux aussi ? Bon nombre de militants n’y pensent pas. A l’image de Bocari Tréta, dit-on, nul de ces cadres du RPM n’a pu apporter le minimum de bonheur escompté dans leurs circonscriptions respectives depuis l’accession du parti au pouvoir. Illustration : A Gao, le nom Abdoulaye Idrissa Maiga est synonyme d’insulte pour nombreux ex- jeunes militants du parti qui se sont vus dans l’obligation de claquer la porte face à une vraie ‘‘injustice politique’’.
Et l’honorable Mamadou Diarrassouba ? Militant trop ‘‘discret’’, l’homme a de l’influence sur la vie du parti, et selon son entourage, l’actuel 4ème vice-président du parti, ne nourrit pas une ambition pour le poste de président de cette formation politique. ‘‘Il préfère rester un combattant de l’ombre’’, nous confie-t-on. Du moins tout ce que l’on peut dire de lui, c’est qu’il a le contrôle sur sa circonscription électorale, à savoir celle du cercle de Dioïla où le parti du tisserand enregistre encore de nombreuses adhésions contrairement à d’autres sections qui sont secouées par des défections ou par des conflits internes.
C’est dans cette même veine que se trouve M. Mahamane Baby qui, à Goundam tout comme sur le plan national, a su prêcher la cohésion et l’entente au sein du parti. Les militants les plus avertis pensent que c’est lui qui pourra relever le défi et faire du RPM une formation politique envieuse et respectée. Son charisme et son rapprochement à la jeunesse peut lui être d’un grand appui ! l’unanimité va-t-elle être faire autours de lui. Wait and see !
Samaké
Source: Sirène