Les polisariens avaient tout misé sur son soi-disant congrès pour espérer une certaine reconnaissance internationale qui ne viendra point, et c’est la raison pour laquelle l’organisation factice qu’est le polisario a versé dans des communiqués incendiaires contre l’Organisation des Nations-Unies (ONU) tout en brandissant de reprendre les armes contre le Maroc et la Mauritanie.
Ce concert polisarien qui, selon le Porte-Parole onusien, Stéphane Dujarric, se serait déroulé sur le territoire algérien et non à Tifariti, en zone tampon. Une déclaration faite le 23 décembre 2019 et qui déboute le polisario et son parrain algérien lesquels ont largement relayé ce mensonge par médias interposés. Les polisariens en ont pris pour leur grade suite à cette déclaration venant d’un responsable de l’ONU.
Suite au mensonge de Tifariti, le polisario s’est fait hara-kiri l’amenant à verser dans des diatribes incendiaires contre l’ONU et à brandir une menace de reprise des armes.
D’ailleurs, lors de ce concert, le polisario a pris la décision de déplacer ses soi-disant locaux administratifs et militaires depuis le territoire algérien vers la zone tampon contrôlée par les Nations-Unies.
Cette idiotie polisarienne aura de graves conséquences si des affrontements armés venaient à se produire du fait que le Maroc est décidé à mettre de l’ordre dans la zone tampon. Pour rappel, le Maroc avait mis un terme aux agissements polisariens en réagissant avec fermeté.
Quoi qu’il en soit ce concert des cancres s’est conclu le 25 décembre 2019 par le des choix des 25 affidés du « secrétariat général » du polisario après celui du dénommé Brahim Ghali comme pseudo secrétaire général du polisario.
Quant au pré-carré, il reste dominé par la vieille garde à savoir Bachir Bouchraya, représentant des séparatistes en France, Khatri Adouh, chef de la délégation du polisario aux négociations de Genève, Abdelkader Taleb, représentant du front en Algérie et M’hamed Khaddad, coordinateur avec la MINURSO ; une ribambelle dominée par des malades ou en fin de vie refusant de céder le témoin à la jeunesse sahraouie des camps de la honte de Tindouf pro-marocaine.
Quant à la menace anti-mauritanienne proférée par le chef du polisario, celle-ci n’est pas anodine. Elle dénote un haut degré d’agacement chez la direction séparatiste, aujourd’hui plus que jamais isolée sur la scène aussi bien interne qu’internationale. Elle est prise actuellement entre le feu de la révolte interne imminente à Tindouf et le feu des désaveux international qu’elle n’a eu cesse d’essuyer courant 2019.
Force est donc de constater que cette énième duperie ne trompe plus personne. Les nombreux échecs diplomatiques du polisario, couplés à la faiblesse des soutiens au niveau international, ont immanquablement poussé ce dernier à chercher la solution de la guerre, dans l’espoir illusoire de renverser les rapports de force.
La légalité internationale a déjà donné raison à l’Initiative Marocaine de l’Autonomie, une Initiative crédible, réaliste et juste, justifiée par l’ONU elle-même. Une situation qui marque à jamais le polisario qualifié de groupe de mercenaires, de trafiquant de drogues, notamment la cocaïne, et de terroristes à qui les autorités algériennes apportent gîtes, assistances, armes, nourritures et finances.
Farid Mnebhi.