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Congrès du Haut conseil islamique prévu les 15, 16 et 17 avril 2014 : La succession de Mahmoud Dicko désormais ouverte

Décidément, la course pour la succession de l’imam Mahmoud Dicko est désormais ouverte. Longtemps repoussé en raison de la situation sécuritaire et politique, la date du 15 au 17 avril sera sans nul doute la bonne.

mahmoud dicko president haut conseil islamique

C’est finalement  les 15, 16 et 17 avril 2013 qu’aura lieu le congrès du Haut conseil islamique. L’annonce a été faite au cours du  conseil statutaire de l’association tenu,  dimanche dernier,  au centre islamique d’Hamdallaye sous la présidence du chef de cabinet du ministère des affaires religieuses et du culte Abass Fambougoury Traoré. On notait aussi la présence de l’imam Mahmoud Dicko, de nombreux leaders religieux, des associations et organisations religieuses et des délégués venus de l’intérieur du pays.

 

 

Il s’agissait  au cours de cette rencontre de doter le Haut conseil islamique  d’une base juridique incontestable, d’adapter les textes de l’association à l’évolution actuelle du pays surtout après la longue période de l’occupation terroriste et de narcotrafic.

 

Une période au cours de laquelle, les milieux musulmans ont fortement été secoués et certains fondements remis en cause. Il s’agit donc à travers ce conseil statutaire de repartir sur de nouvelles bases.

Le président du Haut conseil islamique Mahmoud Dicko a rappelé que le conseil statutaire a toujours lieu en prélude au congrès de l’association avant d’appeler les participants à plus d’assiduité.

 

 

Le chef de cabinet du ministère des affaires religieuses et du culte a exprimé toute la volonté du département à accompagner les milieux religieux maliens toutes tendances confondues. Abass Fambougoury Traoré d’indiquer que l’enjeu du conseil national du Haut conseil islamique est clair  « donner du sang neuf » à l’association.

 

 

C’est dire que la succession de Mahmoud Dicko est désormais ouverte. Le mandat de l’équipe sortante avait pris fin depuis janvier 2013 mais en raison de la situation sécuritaire et politique et de l’état d’urgence décrété par les plus hautes autorités, les leaders religieux avaient décidé  de repousser la date du congrès.

 

 

Sans nul doute qu’avec la publication de la date du congrès, les candidatures ne vont pas manquer.        

 

   Abdoulaye DIARRA

 

SOURCE: L’Indépendant

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