Le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) est la formation qui a aligné plus de candidats aux législatives (128) et aux locales (123 listes) dont la campagne a démarré ce 1er juillet, dans tout le pays.
Pour cette campagne, le PCT est accusé par l’opposition de puiser dans les caisses de l’Etat. Des accusations évidemment rejetées par tous les chefs de file du parti au pouvoir.
Affiches, banderoles, carnaval, meetings en salle et sur la place publique, la campagne en vue des législatives et des locales du 16 juillet a démarré en fanfare ce samedi.
Mais pour orchestrer ce barnum le Parti congolais du travail aurait puisé dans les deniers publics.
« Il nous revient que c’est l’argent public qui va être utilisé, pour ne pas dire qu’il est peut-être déjà sorti, pour permettre aux différents candidats du PCT donc du pouvoir et de ses alliés de battre campagne, a lancé Christophe Moukoueké, porte-parole du Collectif des partis de l’opposition congolaise, qui a ajouté : On ne peut pas faire la campagne des candidats d’un parti politique ou d’un groupe de partis avec de l’argent public. »
« Campagne d’intoxication »
Ces accusations sont balayées d’un revers de la main par Pierre Ngolo, secrétaire général du PCT : « C’est une campagne d’intoxication, de désinformation, comme les gens ont pris l’habitude de le faire. Le PCT est un parti organisé. Les alliés sont aussi organisés. Le PCT se bat avec les moyens dont il peut disposer au terme de l’effort de ses cadres, de ses militants. »