À la suite de la mise aux enchères, le 7 février dernier, d’une zone maritime frontalière des deux pays par la Somalie, le Kenya a rappelé son représentant diplomatique en Somalie et renvoyé celui de la Somalie au Kenya.
Une Zone de 100 000 kilomètres carrée au large des côtes Kenyanes dans l’Océan indien à potentiels très importants, recouvrant de gisements pétrolières et gaziers. À noter que la zone conflictuelle en question avait suscité la saisine de la cour internationale de justice par Mogadiscio en 2014, mais Nairobi considérait déjà cela comme une incompétence de cette instance, sans même qu’elle ne se prononce sur le litige. Selon les statistiques somaliennes, la frontière maritime devrait être le prolongement de la frontière terrestre jusqu’à atteindre le sud-est, par contre le Kenya considère que c’est en ligne droite de la frontière terrestre et parallèle à la latitude. De toutes les façons, la question attend encore la décision de la cour internationale de justice. Ce qui est sûr, le ministre des affaires étrangères kenyan a affirmé que la vente a été organisée unilatéralement par la Somalie et que les acheteurs viendraient d’Irlande du Nord et de la Norvège. Donc : « un affront, une agression envers le Kenya qui ne restera pas sans réponse » a menacé le ministre en charge des affaires étrangères.
Source: Le Pays