Le parti pour le développement économique et la solidarité (PDES), 3ème force politique du Mali , a tenu le samedi dernier au CICB, sa première conférence des cadres depuis les événements de mars 2012. Cette conférence, était une aubaine pour les cadres du parti venus de la région de Koulikoro et du district de Bamako pour parler de la vie du parti et mettre les stratégies en place pour les échéances électorales à venir. En absence de Ahmed Diane Semega, président du parti, c’est le Dr Ousmane Bah, vice – président, qui a présidé la cérémonie, en présence des cadres du parti et des responsables du FDR venus apporter leur soutien au PDES, membre du regroupement.
D’entrée de jeu, le Dr Ousmane Bah a tenu à déplorer le saccage du siège du parti lors des événements du 22 mars où tout a été détruit, rendant du coup difficiles les rencontres des militants. Mais grâce à la volonté des militants à assumer le bilan des dix dernières années et le rôle joué par le parti sur l’échiquier politique, le parti s’est doté d’un nouveau siège à l’ACI 2000. A ses dires, depuis les premières heures du coup d’état, le PDES s’est battu pour le retour à l’ordre constitutionnel dans son intégralité et à même contribué à l’effort de guerre à hauteur de dix millions lors d’un meeting dans la ville garnison de Koulikoro.
Se référant à la gestion de la transition, M.Bah dira que s’il y a eu une situation que le parti a eu à subir et à déplorer, c’est surtout la relève systématique des cadres du parti de la gestion du pays depuis le coup d’Etat. A l’entendre, d’aucun s’évertue dans des milieux, et par tous les moyens, à faire porter au PDES seul le chapeau des aspects négatifs des administrations précédentes alors qu’il n’existe pas un seul parti important dans ce pays qui n’ait pas participé, parfois massivement et durant tous les mandats, à cette gestion consensuelle des affaires publiques.
A ses dires, le traitement tout particulier auquel le parti est soumis ne doit ni inciter au découragement, ni faire perdre de vue les nobles ambitions du parti pour le Mali. Aussi, il dira que le parti assume sans complexe le bilan de la gestion consensuelle du pays pendant ces dix dernières années. Pour ce fait, le parti a également l’impérieuse obligation de tirer toutes les leçons de cette gestion en reconnaissant les erreurs commises, erreurs souvent communes à la classe politique entière. Il faut noter que le PDES est la 3ème force politique avec 15 députés à l’assemblée nationale, 865 conseillers communaux et 47 maires.
STT
Source: La Révélation