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Confédération syndicale des travailleurs du Mali : Un cahier de doléances bien rempli

La Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) projette une grève de 72 heures à compter du 30 août prochain au 1er septembre inclus. Elle a déposé un préavis dans ce sens sur la table du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social.

 

Les responsables de la Centrale syndicale étaient, vendredi dernier au siège de leur organisation, face à la presse pour expliquer les motifs de ce débrayage que les militants des différents syndicats affiliés à leur centrale entendent observer.

La conférence était animée par le secrétaire général de la CSTM, Hammadoun Amion Guindo. Celui-ci a précisé que les revendications portent sur le respect des conventions N° 87 et 98 de l’Organisation internationale du travail (OIT) relatives à la liberté syndicale, la protection du droit syndical et du droit d’organisation et de négociation collective ratifiées par notre pays, et celui de la gestion efficiente des acquis statutaires, conventionnels et accords d’établissement.

La mise en place d’un Conseil national du dialogue social entre le gouvernement, le Conseil national du patronat (CNPM) et les travailleurs, la liste des services essentiels astreints au service minimum, l’exécution des décisions de justice relatives à l’intégration de la CSTM dans le Conseil économique, social et culturel (CESC), le paiement des droits et dommages intérêts des 436 anciens travailleurs de BCM Loulo sont aussi des revendications.

Les syndicalistes réclament également l’intégration des contractuels qualifiés payés par les Associations de santé communautaire (Asaco) dans la Fonction publique des collectivités, le reclassement des techniciens de santé fonctionnaires des collectivités (sages-femmes et infirmiers d’état de niveau DEF) à la catégorie B2, le traitement diligent des salaires, arriérés de salaires des fonctionnaires des collectivités du secteur de la santé et l’octroi d’un statut aux agents de ce secteur.

L’arrêt immédiat du contrôle intempestif des conducteurs inter urbains et internationaux, la suppression des perceptions illicites dans les postes de contrôle sur les routes nationales, conformément aux conclusions des experts de l’Observatoire des pratiques anormales de l’espace Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), l’institution d’un système de contrôle unique des camions à l’entrée de Bamako, le traitement diligent des salaires et bien d’autres figurent aussi dans le cahier de doléances de la CSTM.

La centrale exige aussi la sécurisation systématique des domaines scolaires et universitaires, l’implication effective des éducateurs préscolaires et spéciaux, des enseignants et professeurs du fondamental, du secondaire général, technique et professionnel et supérieur ainsi que les chercheurs dans l’initiation, l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des programmes et innovations pédagogiques. Elle réclame aussi leur formation et dotation en outils pédagogiques dans les nouvelles approches pédagogie convergente (PC) et Approche par compétence (APC).

Le conférencier a expliqué que la suspension ou la levée du mot d’ordre de grève est conditionnée à la satisfaction desdoléances.

Sidi Y. WAGUÉ

Source : L’ESSOR

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