Les derniers concours ont suscité un peu d’espoir pour l’Egalite des chances à tous les Maliens d’accéder à la fonction publique. La plupart se disait que désormais, la transparence est de mise : finie la corruption, les malversations et mauvaises pratiques qui avaient fini par détruire le pays dans ses racines depuis l’avènement de la démocratie en 1991. Mais, avec le récent concours de l’ENA, le citoyen se rend compte qu’il est loin d’être au bout de ses peines.
En effet, de sources concordantes, un candidat absent lors de l’épreuve écrite de culture générale se retrouve admis pour la phase des épreuves techniques pendant que son voisin présent n’a pas été admis. Si les autorités de la transition, en particulier, le ministre de la Fonction publique ne prend pas cette affaire au sérieux, elle risque d’être une bombe à retardement.
Avant, les gens payaient pour avoir les examens ou être admis aux concours mais si avec la refondation dont on parle actuellement, certains se permettent d’être absents et être admis, c’est le comble. Un fait que s’il est avéré risque d’avoir des conséquences fâcheuses. Ou bien, certains responsables de la transition veulent recruter leurs proches dans la fonction publique de manière flagrante ? Ce qui revient à faire la promotion d’une nouvelle forme de corruption et d’abus de pouvoir.
Source : Le Point