En collaboration avec la Fondation Mohamed VI des Oulémas africains, la section du Mali a organisé, à Bamako, du 31 mars au 1er avril 2018, un colloque sur le thème : « Le credo Ascharite prônant un islam de juste milieu et de tolérance».
La cérémonie d’ouverture des travaux, qui s’est déroulée à la Maison des Ainés, était placée sous la présidence du ministre des Affaires religieuses et du Culte, M. Thierno Amadou Omar Hass Diallo. C’était en présence d’une forte délégation marocaine ayant à leur tête le Dr A. BEGDOURI, principal conférencier. On y notait également la présence de M. Thierno Hadi Oumar THIAM, représentant le Haut conseil islamique du Mali et le Groupement de Leaders spirituels du Mali, sans oublier le président de l’Association Mali-Maroc, l’honorable Moussa DIARRA, ni les nombreux imams maliens formés au Maroc. Le ministre DIALLO a salué l’initiative de ce colloque qui donne de la consistance à la vision partagée de sa Majesté Mohamed VI, Roi du Maroc et de SEM. Ibrahim Boubacar KEITA, président et de la République, pour favoriser justement un islam de juste milieu et de tolérance. En témoigne la formation des imams maliens au Maroc, à l’initiative conjointe des deux chefs d’Etat, dès la prise de fonction du Président malien, en septembre 2013. Le ministre des Affaires religieuses et du Culte a encouragé les participants à ce colloque à persévérer dans cette voie, avant de les inviter à faire des bénédictions pour notre pays à l’occasion de l’élection présidentielle annoncée pour le 29 juillet 2018. «Vous devez exhorter vos fidèles et tous les Maliens à accomplir leur devoir civique en allant voter, le 29 juillet 2018, dans la paix et la sérénité, sans céder pour autant aux sirènes de la discorde ni aux discours haineux», a lancé le ministre DIALLO à l’endroit des leaders religieux. En outre, il a réitéré le même message de tolérance et du devoir civique aux membres de l’Union malienne pour l’Unité et le Progrès de l’Islam (AMUPI), au siège de leur bureau, sis à Sotuba ACI, à la faveur de la cérémonie de remise de diplômes et d’attestations à une quarantaine d’imams nationaux en fin de formation. «L’appui du Maroc pour la formation de nos imams est certes appréciable. Il est cependant plus pertinent d’être en mesure de former sur place nos propres imams avec l’avantage pour eux d’être mieux imprégnés des réalités locales, régionales et nationales de notre pays », a apprécié le ministre des Affaires religieuses et du Culte, après avoir souhaité l’augmentation du nombre des bénéficiaires et l’extension de cette formation à d’autres localités du pays.
Inf@sept