La presse nationale du Mali dans toutes ses composantes est montée au créneau pour dénoncer sa mise à l’écart pour la tenue des journées de concertation nationale sur la préparation de la transition, qui devant donne naissance à un nouveau Mali. Cette dénonciation a été faite par les organisations professionnelles de la presse au cours d’un point de presse.
Pour les responsables des faitières, depuis le début des événements ayant provoqués la chute du régime d’IBK, les médias nationaux ont été marginalisés, jusqu’à la tenue des concertations nationales en vue de la mise en place des organes de la transition. Egalement lors des travaux, la presse nationale n’a eu aucune considération, quant à l’animation des débats.
Dans un document proposé par le comité national pour le salut du Peuple, comme étant la Charte de la transition, l’on ne parle que « la création d’un organe unique de régulation des médias » en son chapitre II. Toute chose que les responsables des médias nationaux dénoncent et qualifient de marginalisation voire même de mépris de la part du Comité National pour le Salut du Peuple, organe chargé de l’organisation de ses assises. Pour le président de l’URTEL Bandiougou Danté, la presse malienne n’a de loin ni de prêt été associé à l’élaboration dudit document. Hors, tout le monde sait que la presse est un acteur majeur de la démocratie, et elle joue le rôle du quatrième pouvoir.
Toutefois, ils pensent que pour que les médias puissent jouer pleinement leurs rôles dans le changement tant recherché par le peuple malien, qu’il fallait plutôt dire que les organes de transition souhaitent : la création d’un espace favorable à la liberté des médias, et d’un espace qui favorise l’épanouissement des médias nationaux capable de trouver une réponse à l’accrétion médiatique internationale.
Jean Joseph Konaté
Source: Malijet