« Le complexe Loulo-Gounkoto de Barrick Gold Corporation a de nouveau démontré ses preuves, dépassant ses prévisions 2019 avec une production de 714,802 onces d’or. Le complexe Loulo-Gounkoto va continuer d’investir dans les programmes de santé communautaire, d’éducation et de développement économique », a annoncé Mark Bristow.
Le jeudi 30 janvier 2020, a eu lieu à Loulo, le Conseil d’administration de la société des mines d’or de Loulo. Au cours de la rencontre, les administrateurs ont passé en revue, les activités de l’année écoulée et fait des projections pour le futur.
Aussitôt après la tenue du CA, le Président directeur général de Barrick, Mark Bristow, a animé une conférence de presse, en présence du directeur général de la mine de Loulo, Abass Coulibaly. L’occasion était opportune pour les différents responsables des programmes de faire l’état des lieux des acquis, des avancés et des difficultés.
D’entrée de jeu le PDG de Barrick s’est félicité du fait que l’année 2019 s’est déroulée « sans conflit social entre employeurs et employés ». Toute chose à ses dires, a impacté sur les résultats où les prévisions ont été dépassées en 2019.
« Cette performance n’a pas été faite au détriment de la santé communautaire, de l’éducation et du développement économique. L’un de ceux-ci, est le complexe agricole mis en place et financé à hauteur de $2.2 millions. Le complexe a produit sa première promotion de 48 jeunes agriculteurs qui ont été installés sur 30 nouvelles fermes agricoles et a fourni non seulement les compétences techniques et entrepreneuriales nécessaires, mais avec le mérite d’appliquer effectivement ces compétences », s’est t-il félicité.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Au cours de 2019, Loulo-Gounkoto a dépensé $313 millions dans les entrepreneurs et les fournisseurs locaux et continue de développer les entreprises locales à travers la création d’un fonds de $500,000 destiné aux projets d’incubation pour l’intégration des entrepreneurs locaux dans l’industrie minière.
En 23 ans de présence au Mali, Barrick a beaucoup investi dans l’économie malienne, dira le conférencier. « Au cours des 23 dernières années, Barrick et Randgold Resources la société dont elle a hérité ont contribué pour $7.2 milliards à l’économie malienne (NDLR : 4 000 milliards de F CFA) sous forme de taxes, redevances, salaires et autres paiements aux fournisseurs locaux. Au cours de la même période, nos mines au Mali ont payé $2.7 milliards en dividendes, taxes et redevances à l’État soit environ trois fois le milliard de dollars reçu comme dividende par Barrick », a déclaré Bristow. Et d’ajouter que « C’est un principe cardinal pour Barrick que nos pays d’accueil et les communautés doivent partager équitablement les avantages créés par nos opérations. Certains aspects, tels que le développement des compétences et la création d’emplois ne sont pas mesurables mais comme ces chiffres le démontrent, la valeur quantifiable que nous procurons au Mali est très substantielle ».
Abordant les perspectives de la mine, il a été plus clair. Pour lui, le complexe a continué à performer de façon consistante par rapport au plan et continue encore de travailler pour remplacer les réserves exploitées par l’exploration avec succès des sites autour de la mine et la conversion des ressources.
Le développement de la troisième mine souterraine du complexe a été abordé. Ce complexe est un programme intensif d’exploration dans la région de Kéniéba, Loulo-Gounkoto, qui a un potentiel important de croissance pour répondre à tous les objectifs de son plan de 10 ans.
Bristow a annoncé la construction d’une centrale solaire de 20 MW qui sera développée en quatre phases. La première phase sera mise en service pour la fin du premier trimestre et le dernier au cours du quatrième trimestre de cette année. « Cela ajoutera 20 MW au réseau du complexe, baissera le coût unitaire de son énergie et réduira les émissions carboniques de quelques 40 000 tonnes par an », a-t-il affirmé.
Amadou Sidibé
Arc en Ciel