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Compétitions africaines : Bilan médiocre des clubs maliens

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Les matches retour des préliminaires de la ligue des champions, et de la coupe de la confédération, ont été joués le week end dernier. Quatre de nos clubs (le Stade malien de Bamako, les Onze Créateurs en ligue des champions, l’Usfas et l’As Bakaridjan en coupe de la Confédération) y étaient engagés. Malheureusement, hormis le Stade malien, les autres sont tombés. Comment ?

En ayant quatre clubs engagés dans les compétitions Africaines, cela met en évidence le bon niveau de notre football. Or dans un passé récent le Mali n’avait droit qu’à deux équipes, qui dépassaient rarement le premier tour. Mais depuis le sacre du Stade malien de Bamako en 2009, en coupe de la Confédération  les données ont changé. Bref même si c’est à un niveau secondaire nous avons parfois notre mot à dire. Mais au-delà de tout, le fait d’avoir un nombre élevé de clubs dans les compétitions Africaines a son pesant d’or. Cela pour la simple raison que les chances de qualification sont diversifiées, et donne une bonne impression de  notre football.

Dommage cette logique n’a pas prévalu en ce début de préliminaires  de coupes inter clubs de la CAF. Sur quatre équipes engagées, trois sont tombées : l’As Bakaridjan, et l’Usfas en coupe de la confédération, les Onze Créateurs en ligue des champions. Seul le Stade malien de Bamako a franchi le premier obstacle en s’imposant en aller –retour face au Racine Club de Bobo Dioulasso.

Cependant en analysant les prestations de nos différents représentants, l’on pouvait se faire déjà une idée sur leur sort. C’est-à-dire qu’un éventuel succès de leur part pouvait bien  surprendre. Faut-il conclure qu’ils se sont présentés en victime résignée face à des adversaires plus en forme du point de vue compétitions ? Ce détail  a fait la différence  au bout du fil, devant la résistance farouche de nos clubs.

Certes, on peut leur accorder des circonstances atténuantes, en acceptant  qu’ils sont handicapés par le manque de compétitions dans les jambes. Quand on sait que notre football à travers une crise, est victime du manque de bon sens et de fair play de la part de certains de nos dirigeants. Ce facteur est d’autant plus déterminant que l’on a senti lors des différentes sorties de nos clubs. Ils ont tous été tenus en échec.

D’abord l’as Bakaridjan a fait match nul d’un but partout à Bamako. Lors de cette rencontre aller, l’équipe de Barouéli a compromis ses chances de qualification en concédant un tel résultat. D’abord elle est un novice en matière de compétition internationale, ensuite chercher une qualification à l’extérieur après un match nul à domicile, face à une équipe Tunisienne n’était pas chose facile. Mais Moussa Kéïta dit Dougoutigui pense qu’être entraîneur, c’est ironiser les uns et les autres, ou aligner de belles phrases. Comme on pouvait s’y attendre le résultat du match aller a été regrettable pour avoir réaliser le même score à Tunis, et s’incliner par l’épreuve des nerfs.

Les Onze Créateurs ont été défaits 1-2 à Bamako par Al Ahli de Tripoli. Ce faux pas permettait  d’anticiper sur l’élimination dans la mesure où  rarement les clubs maliens ont renversé la tendance dans de tels cas. Ce résultat nous fut encore fatal avec une grande dose de regret et d’amertume. Parce que l’équipe de Niarela a fait un exploit en réalisant un match nul vierge à Tunis où la rencontre a été délocalisée.

La troisième équipe tombée est l’Usfas battue au match aller par 2 buts à 0.  Puisqu’on a l’habitude dire qu’on est roi chez soit, nous pouvions une fois de plus espérer sur un exploit des militaires à Bamako. Mais hélas ils sont passés à côté du sujet. Certes les usfasiens avaient la volonté de réussir, mais la manière a fait défaut  surtout  que l’entraîneur Ibrim Diallo a manqué de pédagogie technique pour contenir l’équipe Ivoirienne plus en jambe.

Au même moment le Stade malien de Bamako confirmait à Bobo Dioulasso par une victoire d’un but à zéro,  son résultat du match aller. Les Blancs s’étaient imposés à domicile par  3 buts à 1 devant le Racing Club de Bobo Dioulasso.

Ainsi le bilan de ces compétitions Africaines interclubs  est sombre avec la sortie de trois équipes, dès les tours préliminaires. Voilà pourquoi les dirigeants, le département des sports devraient comprendre qu’une telle crise ne rendait pas service à notre football qu’ils sont censés gérer. Dire qu’elle n’avait pas son sens relèverait du pléonasme. Les uns et les autres se sont accrochés aux commentaires inutiles, jusqu’à ce que la situation se soit pourrie.

Heureusement que le président de l’Assemblée Nationale a pris la bonne initiative pour poser les jalons d’une paix définitive. Tard vaut mieux que jamais.

O Roger  Sissoko

Source : L Aube

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