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Compagnie minière Barrick : Encore plus de retombées pour l’économie nationale

La compagnie Barrick (fusion Randgold/Barrick gold), l’une des plus grandes sociétés minières cotées en Bourse, a payé plus de 1.600 milliards de Fcfa en impôts, redevances et dividendes à l’Etat, de sa création à aujourd’hui. Ses mines (Loulou-Gounkoto et Morila), avec une production annuelle estimée à 22 tonnes, contribuent actuellement pour près de 40% de la production totale d’or du Mali, estimée à plus de 60 tonnes. Outre son appui financier et technique aux communautés et collectivités d’accueil, Barrick/Randgold a versé près de 112 milliards de Fcfa aux entreprises locales, au cours de cette année. En dépit de cette contribution que certains trouveraient énorme, la compagnie minière ne semble pas satisfaite de son apport à l’économie réelle de notre pays. Elle souhaite être approvisionnée à plus de 90% par des entrepreneurs locaux et les productions nationales.

Pour y arriver, son président directeur général, Mark Bristow, a initié un projet de 500.000 dollars (environ 280 millions de Fcfa). Il vise le renforcement des capacités de nos entreprises. Une étude visant la mise à niveau, la spécialisation et le rehaussement des capacités financières d’entrepreneurs locaux, a été initiée à cet effet. En vue de faire face aux besoins d’approvisionnement de l’entreprise en matériels et autres équipements. A terme, ce projet devra déboucher sur la création de «champions nationaux» qui seront considérés comme des fournisseurs compétitifs au plan national et international, a annoncé lundi le directeur général du complexe Loulou-Gounkoto.
Intervenant au cours d’une conférence de presse à l’issue des travaux du conseil d’administration du Groupe, Abass Coulibaly a révélé que des entrepreneurs potentiels ont été déjà identifiés. En tenant, selon lui, compte des secteurs d’activités et des besoins – les entreprises nationales veulent mille et une choses à la fois. Leurs forces et faiblesses sont déjà connues. Ceux qui répondent aux critères fixés par les experts seront sélectionnés. Des incubateurs seront mis à disposition pour les aider à mieux structurer leurs entreprises du point de vue organisationnel et de fonctionnement, a assuré le responsable financier. Cela permettra, dira Daouda Dembélé, d’allonger la durée de vie de certaines entreprises locales qui meurent généralement quand le promoteur et créateur disparaît.

Pour les administrateurs de Barrick, la plupart des fournisseurs nationaux importent les produits pour ravitailler la mine. Ce qui constitue des manques à gagner énormes pour l’économie nationale. A travers ce projet, Barrick veut créer des chaines de valeurs autour de l’activité minière. Afin que de réduire la dépendance de l’internationale en la matière, a insisté Abass Coulibaly.
En attendant la matérialisation de cet engagement salutaire, Barrick poursuit ses prouesses en matière d’exploration et de production d’or. «Pendant le trimestre écoulé, le complexe Loulou-Gounkoto a réalisé à nouveau des records de production et était en bonne voie pour atteindre ses objectifs de production de 690.000 onces d’or pour 2019. Une exploration réussie a conduit au remplacement des réserves utilisées, assurant une durée de vie excédant les 10 ans», a déclaré Mark Bristow. Le PDG de Barrick s’est réjoui des progrès accomplis dans la recherche d’un règlement global, final et amiable des différends fiscaux entre Barrick et le gouvernement. Saluant les discussions sur la mise en œuvre de la résolution définitive qui est en voie d’achèvement, Dr Mark Bristow a annoncé le développement en cours d’une nouvelle mine souterraine à Gounkoto.
Pour rappel, Loulou-Gounkoto totalise 4.560 employés, dont 4.358 nationaux (95%) et 202 expatriés. Les nationaux sont : 1.643 permanents (36%), 334 temporaires (7%) et 2.381 sous-traitants (52%). Les expatriés, eux, sont au nombre de 120 personnes travaillant à la mine (3%) et 82 sous-traitants (2%). Au cours des 23 dernières années, Barrick/Randgold a contribué à hauteur de 7 milliards de dollars (environ 3.850 milliards de Fcfa) à l’économie malienne à travers les taxes, royalties, salaires et paiements aux fournisseurs locaux.

Cheick M. TRAORÉ

Source: L’Essor- Mali

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