Jeudi dernier, les députés élus dans la circonscription électorale de la Commune VI de Bamako (Moussa Timbiné, Amadou Thiam et Jacqueline- Marie Nana Togola) ont inauguré la Maison du député qui sera un cadre d’échange permanent entre les élus et leurs mandants.

Située au flanc de la colline de Baco-Djicoroni, la maison dédiée aux parlementaires de la Commune V sera un cadre d’expression des populations sur les missions de l’Assemblée nationale, son mode de fonctionnement et les projets de loi en vue.

Le bâtiment est composé de trois bureaux et un secrétariat permanent. La Maison du député de la Commune V se propose aussi de recenser les préoccupations des citoyens pour servir de relais à l’Assemblée nationale.

Selon le président de l’Alliance démocratique pour la paix au Mali (ADP/Maliba), Amadou Thiam, le député est un envoyé en mission. “Il représente ceux-là qui l’ont envoyé. Le député, en réalité, n’a que deux missions. Celle de voter les lois et de contrôler l’action gouvernementale. Avant le vote de toute loi, le député se doit de discuter largement de cette loi avec la population pour s’assurer qu’effectivement cette loi, qui va être votée, est approuvée et adoptée par la population. Le député doit échanger avec la population sur le programme que le gouvernement peut faire, avant tout débat à l’Assemblée. C’est pourquoi nous avons inauguré cette maison”, a-t-il expliqué. Et d’ajouter que cette initiative est une première dans sa circonscription.

L’honorable Moussa Timbiné a fait la restitution de la session d’avril-juillet. “L’Assemblée nationale a voté une loi portant prolongation du mandat des collectivités territoriales, la loi portant protection des handicapés physiques, l’accord de prêt avec la Banque ouest-africaine de développement pour l’aménagement des périmètres irrigués, un projet de loi fiscal, la loi sur la Haute autorité de la communication, le projet d’extension de l’aéroport international de Bamako-Sénou, l’adoption de la Déclaration de politique générale du gouvernement, la ratification de la loi G5 Sahel…”.

Bréhima Sogoba